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Un ascenseur inadéquat depuis 3 ans

Publié le 3 mai 2019 à 12:47, modifié le 3 mai 2019 à 12:48

Par: CIMTCHAU

Une famille de Saint-Jacques multiplie les efforts depuis trois ans pour que l’ascenseur de la Cité des Jeunes A.M. Sormany soit adapté aux besoins de leur fille. Katheryne Saint-Onge vit avec une maladie qui fragilise ses os. L’adolescente est donc incapable d’utiliser l’ascenseur par elle-même.

À 16 ans, Kathryne St-Onge aimerait avoir plus d’autonomie. Si elle veut changer d’étage à l’école, elle dépend d’une aide-enseignante, qui est indisponible en dehors des heures de cours. «Si j’ai besoin d’aller terminer des tests sur l’heure du dîner, que j’ai besoin d’explications, je n’ai pas accès à l’ascenseur par moi-même donc j’ai toujours besoin de trouver quelqu’un», déplore-t-elle.

Depuis 2016, les parents de l’adolescente demandent à l’école d’adapter l’ascenseur.  «C’est vraiment plate d’attendre aussi longtemps pour que les choses changent. Dans une année, il y a beaucoup de choses qui se passent, mais je pense que ça devrait être réglé rendu-là», estime sa mère Maryse Cyr.

«La clé est beaucoup trop haute. Même si la clé était descendue, la clé est beaucoup trop difficile pour tourner par nous autres même», explique Kathryne.

De plus, la porte se referme automatiquement. La famille déplore l’absence d’un système pour déterminer si la voie est libre. «Quand je suis partie pour entrer dans l’ascenseur, il a refermé puis ma chaise était entre les deux, ça écrasé ma chaise et j’étais pris là, la porte ne voulait pas ouvrir à nouveau», relate-t-elle.

Le district scolaire aurait seulement été saisi du dossier en septembre dernier, soit deux ans après l’arrivée à l’école de Kathryne. L’organisation qui a refusé de nous accorder une entrevue assure que l’ascenseur est conforme aux normes d’inspection. Des délais de la part des fournisseurs de services feraient en sorte que les travaux se font toujours attendre.

«La dernière fois ils nous avaient donné la date du 22 avril. Ils n’ont même pas de pièces de commandées. Ils ne savent même pas ce que ça prend. On tourne toujours autour du pot», dénonce le père de l’adolescente Brian St-Onge.

Les parents qualifient de contradictoires, le discours de l’école qui dit vouloir favoriser l’autonomie des élèves.«À 16 ans elle serait censée être capable de faire ses propres choses. L’an prochain, c’est la dernière année. Ce serait encore plus le fun qu’elle soit capable de faire ses choses dans sa propre école», ajoute Mme Cyr.