Des pompiers de plusieurs casernes, des ambulanciers, du personnel hospitalier, des employés du Canadien National (CN), des policiers de la Sûreté du Québec, les agents des ministères de l’Environnement et des Transports ont pris part à l’événement.

«Nous ne sommes pas à l’abri d’une telle tragédie. Il y a un chemin de fer à proximité. Des wagons de matières dangereuses sont transportés régulièrement. Il faut être prêt à toute éventualité», a souligné la mairesse de Pohénégamook, Louise Labonté.

Il s’agissait d’une simulation d’un accident entre une minifourgonnette et un wagon de matières dangereuses. Les premiers intervenants ont été appelés sur les lieux vers 8h30. Les policiers ont sécurisé la scène. Les pompiers ont rapidement entrepris le protocole afin d’éviter tous les risques liés à l’intervention d’un accident impliquant des matières dangereuses en collaboration avec les employés du CN.

«Le principal défi était de coordonner tous les services impliqués dans l’accident pour être le plus efficace possible», a souligné le chef du service de sécurité incendie de Pohénégamook, Dean Thériault.

Le centre intégré de Santé et des services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent a d’abord émis un code gris, en cas de fuite toxique.  Les paramédics ont prodigué les premiers soins aux victimes. Et ensuite, le CISSS a émis un code orange, qui consiste à l’arrivée massive de blessés dans un centre hospitalier.

Le ministère de l’Environnement a aussi été impliqué dans la gestion de l’accident. Ils devaient s’assurer que les produits toxiques ne contaminaient pas les cours d’eau à proximité.

Cette simulation très réaliste s’est échelonnée sur une période de trois heures. Les intervenants se sont dits satisfaits du résultats de l’opération.