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Travailleurs étrangers : des acériculteurs dénoncent les délais d’attente

Publié le 18 février 2019 à 16:42, modifié le 19 février 2019 à 11:32

Par: CIMTCHAU

Des acériculteurs de Saint-Pierre-de-Lamy dénoncent le délai de traitement pour l’embauche d’employés étrangers.

Ces travailleurs du Guatemala ou du Nicaragua étaient attendus pour le début de février.

René Ouellet est en colère. Cela fait plus de 8 mois qu’il a rempli un dossier avec l’Union des producteurs agricoles pour faire venir 2 travailleurs étrangers sur son érablière. Mais aucun d’entre eux n’est encore arrivé. Son dossier a été envoyé au service d’immigration puis à la Ferme, l’organisme qui s’occupe de faire venir les travailleurs étrangers. Pour René Ouellet, « Y a beaucoup trop de bureaucratie pour des personnes qui veulent venir travailler. Y a des personnes qui traversent les lignes illégalement et pis elles ont un chèque bleu tout de suite. Mais nous autres, on a des personnes qui veulent venir travailler pis qui ont une paye juste après d’avoir travaillé pis ils sont barrés, on peut pas les avoir ».

Même situation, un peu plus loin, chez un autre acériculteur. « Nous on a fait une demande pour avoir 2 travailleurs étrangers au mois d’août l’année dernière. Elle a été traitée peut être un peu en retard donc ce qui fait que ça additionne des délais administratifs pour nous. On était supposé les avoir au début février,  8 février. Présentement on n’est pas certains de les avoir début mars. » affirme Carlo Ouellet.

Les 2 acériculteurs ont déjà perdu beaucoup de temps. « Les 2 semaines que mes gars n’ont pas travaillé c’est du retard que je prends. La température, on en sait pas ce que ça va donner, on peut avoir un doux temps la semaine prochaine, je ne serai pas prêt. Ce qu’on perd au début, on le reprend pas à la fin. » explique René Ouellet.

Sans compter que faire venir de la main d’œuvre étrangère,  ça coûte cher. Il ajoute qu’il va payer 3000 $ par travailleur pour les billets d’avion et la procédure avant même qu’ils aient commencé a travailler.

L’UPA affirme qu’il y a une augmentation de 35 % de la demande pour une main d’œuvre étrangère cette année chez les producteurs québécois. De nouveaux agents d’immigration ont été recrutés pour répondre à la demande.