Rappelons que Québec a refusé la majoration de la taxe sur l’essence. Selon l’UMQ, c’est une décision inéquitable envers le Bas-Saint-Laurent, car la Gaspésie et le Grand Montréal ont accès à cette source de financement.

« Un effort incroyable qui a été fait et ils veulent être autonomes, pouvoir se gérer. Ils ont une bonne idée puis il y a donc un refus catégorique pour pouvoir être autonome. Alors, ça prend cette ouverture-là de flexibilité pour qu’on puisse avancer sur le top de service pour l’ensemble des régions », déclare le président de la Commission de l’aménagement et des transports, Normand Dyotte.

« On travaille depuis plusieurs années à augmenter, comme je disais, de 30 000 à 70 000 transports. Le transport collectif, les besoins d’amener des membres, de prouver aux gens qu’on est capable de donner le service. Tu ne peux pas après ça dire ben là telle journée, tu ne le fais plus. Non, tu sais, tu ne peux pas retourner en arrière là-dessus ; ça va être un constat d’échec », ajoute le président de la Régie de transport du Bas-Saint-Laurent, Louis-Marie Bastille.