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Transfert d’analyses en laboratoire : le directeur d’OPTILAB se veut rassurant

Publié le 13 décembre 2018 à 17:22, modifié le 13 décembre 2018 à 17:23

Par: CIMTCHAU

Certaines analyses de laboratoires réalisées à l’hôpital de La Pocatière seront désormais effectuées dans ceux de Rivière-du-Loup et de Rimouski.

Cette réorganisation s’effectue dans le cadre de la réforme OPTILAB mise en place par le gouvernement du Québec.

Deux types d’analyse de la glande thyroïde (THS), l’analyse de la vitamine B12, les bilans sanguin du fer et le test de l’antigène prostatique spécifique (APS), un marque pour détecter le cancer de la prostate, seront maintenant réalisées à l’extérieur de La Pocatière. Le tout, pour réaliser des économies d’échelle. Au final, ce sont 20 000 analyses de laboratoire par année qui seront déplacées sur près de 240 000.

« Prenons des chiffres : le contrôle de qualité coûte 7$, puis l’analyse comme telle coûte 1$. Si on analyse un seul tube, c’est 7$ plus 1$. Si on fait 100 tubes, c’est 7$ plus 100$ », explique le Dr Pierre Harvey, directeur médicale d’OPTILAB pour le CISSS du Bas-Saint-Laurent.

Les analyses urgentes seront toujours effectuées à l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima. « Une rumeur ayant circulé ces derniers jours disait que si un patient se fait dire qu’il est possiblement atteint de la bactérie mangeuse de chaire, que le rapport arriverait dans 5 jours. C’est impossible », assure le Dr Harvey.

Le Comité Mes soins restent ici demeure sceptique face à cette réorganisation.

« Ce qui nous inquiète, c’est le transport, surtout l’hiver. Les conditions de route, les distances, et la crainte de perte de spécimens. C’est ça qui est inquiétant », fait valoir Jean Martin, président du comité.

L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) s’attend a une surcharge de travail de ses membres.

«On a vécu la même situation quand une partie du laboratoire de Montmagny et de Thetford Mines ont transféré des échantillons en pathologie. Il s’est créé une situation de retard avec des cas de routine. Les exigences ministérielles ont même été dépassées de 15 jours », faire remarquer Jean-François Travers, représentant national de l’APTS dans la région de Chaudière-Appalaches.

L’APTS et le comité Mes soins restent ici demandent un moratoire sur le projet OPTILAB.