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Traitement des eaux usées : Des citoyens lancent une pétition contre la hausse des taxes à Saint-François-Xavier-de-Viger

Publié le 7 juin 2022 à 14:54, modifié le 7 juin 2022 à 14:59

Par: CIMTCHAU

La hausse de taxes pour le traitement des eaux usées à Saint-François-Xavier-de-Viger continue de faire réagir. Des citoyens se mobilisent pour dénoncer une fois de plus cette augmentation alors que plusieurs étaient présents à la séance du conseil municipal lundi soir pour remettre une pétition aux élus.

 

 

Ce mouvement de solidarité a permis la récolte de 130 signatures. Ces résidents dénoncent l’absence d’avancement et de réponse claire aux demandes d’actions de ces derniers depuis déjà plusieurs mois. Ils souhaitent que la municipalité utilise la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec 2019-2023 (TECQ) pour rembourser en totalité la dette à la charge de la population et non de payer les frais de fonctionnement qui s’évaluent sur 20 ans.

« Même si on se fait dire que ça avance, ça n’a pas l’air d’être le cas et quand quelque chose n’avance pas tu tentes de trouver toutes les pistes possibles. Il faut dire que ça représente beaucoup pour nous, mais c’est aussi de dire que tout le monde qui pouvait être en accord ou en désaccord sur divers sujets, ce sont tous mis ensemble sur la même page pour dénoncer cette situation », explique Jordan Lussier, l’un des citoyens qui a pris la parole lors de cette rencontre du conseil municipal.

Les citoyens demandent également une meilleure communication de la part de leurs élus, critiquant le manque de proactivité dans ce dossier. Ils souhaitent aussi que la répartition des frais de fonctionnement soit faite équitablement, alors qu’en ce moment, seulement 52 résidents doivent payer ce montant supplémentaire pour le traitement des égouts. Une absence de solutions est également vivement critiquée.

« Il y a eu une écoute partielle durant la soirée, selon moi. Ça nous prouve qu’il va falloir quand même continuer à pousser. Je suis vraiment déçu je m’attendais à plus, mais j’ai hâte de rebondir. Je pense qu’avec le comité qu’on a développé pour contrer cette taxe-là, on va être capable d’en arriver à une conclusion positive », explique Félix Hallé, un second citoyen.

Cette taxe pour la gestion des égouts a presque doublé dans la dernière année, passant de 730 à 1400 $. Notons qu’en 2020, le montant demandé aux citoyens était seulement de 345 $. Les résidents souhaitent maintenant qu’elle soit réduite de moitié en plus de retrouver la pleine valeur de leurs propriétés.

« Tout le monde voit que ça n’a pas d’allure, même s’ils ne sont pas touchés directement. Ce qu’on voulait vraiment c’est passer notre message et d’aider nos élus à aller plus loin dans ce dossier », mentionne Jordan Lussier.

« Pour moi, payer 3113 $ en taxes c’est beaucoup trop. Quand on a acheté ici, c’était projeté à 1800 $. De voir cette augmentable notable, c’est vraiment irritant », ajoute Félix Hallé.

Absence notable

Par ailleurs, le maire Yvon Caron n’était pas présent à la séance du conseil, il a donc été remplacé par son maire suppléant. Une absence qui n’est pas passée inaperçue.

« C’est un peu suspect que tout d’un coup que toute la municipalité se mobilise, mais que là, le maire est malade pour une raison inconnue. Comme il ne peut pas être présent, c’est quelqu’un d’autre qui doit manger la claque à sa place. Ça nous montre encore une fois qu’on ne se fait pas prendre au sérieux », affirme M. Lussier.

« On essaie déjà de trouver des solutions. On ne se tourne pas les pouces, on est déjà en train de faire des manœuvres, on se pose des questions. Il y a des questions qu’on se pose que oui ça va faire le bonheur de certains, mais le malheur de d’autres. Je dirais que le montant qu’on a payé, c’est plate à dire, mais je le vois comme une hypothèque, je n’ai pas le choix de la payer », affirme le maire suppléant, Bernard Tardif.

Il explique que la pétition permettra à son équipe de trouver plus facilement des pistes de solutions en plus d’avoir un poids supplémentaire lors de leurs discussions avec Québec pour une quelconque entente. Une rencontre pourrait se tenir en juin, alors que c’est à ce moment que les élus devraient  présenter des solutions possibles à leurs concitoyens.