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Tout quitter pour vivre un rêve au Nouveau-Brunswick

Publié le 8 février 2022 à 16:53, modifié le 8 février 2022 à 22:13

Par: CIMTCHAU

Un couple originaire de Montréal a décidé de tout quitter pour s’établir à Kedgwick au Nouveau-Brunswick.

Leur but : vivre de leur passion avec l’acquisition d’un centre de villégiature. Pour Genevieve Trottier et Sébastien Hodgson  tout a débuté il y a une dizaine d’années. Ils avaient chacun un emploi stable, une maison et ils étaient bien installés. Mais l’appel de la nature et le besoin de changement sont devenus nécessaires.  « Ca partie en 2011 j’avais le gout de changer de style de vie, changer de travail. J’avais envoyé à Genevieve une idée dans les airs pour dire, j’aimerais ça avoir une pourvoirie. Ça me rejoint beaucoup de mon bord. Par rapport au plein air, par rapport à la chasse à la pêche au saumon. » , explique Sébastien Hodgson.

C’est finalement après avoir visité des amis qui ont tout abandonné pour se procurer une pourvoirie que le couple a décidé de foncer. «Elle me regarde et elle me dit on le fait. On a fait nos rénovations qu’on avait à finir sur notre maison. On a tout vendu : nos autos, la maison, on a quitté nos amis, quitté notre famille pour venir s’établir à Kedgwick River pour devenir les nouveaux propriétaires des chalets Restigouche. »

Arrivée le printemps dernier, la famille s’est vite habituée à son nouvel environnement. «On a  eu un bel accueil par les gens de la communauté, on s’est fait aider, on a rencontré beaucoup de bonnes personnes. On a rencontré énormément de nouveaux clients. » , ajoute M. Hodgson.

Se lancer en affaires en temps de pandémie n’a pas été de tout repos. «On s’était fait à l’idée avant que toute ça commence. On a décidé de foncer quand même. C’est sûr que ça a été compliqué tout le financement, d’essayer de convaincre les gens qu’on a un projet qui va fonctionner. Mais c’est une étape à la fois.» , mentionne Genevieve Trottier.

Le couple compte maintenant construire quatre nouveaux chalets pour recevoir plus de visiteurs. Dix mois après leur arrivée dans le Restigouche, Geneviève et Sébastien ne regrettent aucunement leur choix.