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Terminé le camping illégal dans la MRC de Charlevoix

Publié le 19 avril 2021 à 10:55, modifié le 19 avril 2021 à 10:55

Par: CIMTCHAU

À l’approche de la saison estivale, la MRC de Charlevoix se dotera d’un nouveau règlement pour empêcher le camping illégal sur son territoire. Alors que l’achalandage s’annonce à nouveau important pour la saison touristique, les élus veulent prévenir de nouveaux débordements comme ceux connus l’été dernier.

« On ne veut pas empêcher la venue de touristes, loin de là. Mais en même temps, on veut s’assurer que ce soit fait dans le respect des lieux, de l’environnement et des citoyens et citoyennes de Charlevoix », explique la préfète de la MRC, Claudette Simard. Plusieurs municipalités, dont Petite-Rivière-Saint-François, L’Isle-aux-Coudres et Baie-Saint-Paul, ont été aux prises avec des problèmes l’été dernier avec l’achalandage accru et le manque de civisme de certains touristes.

Le règlement sera applicable à partir du mois de juin. Chaque municipalité devra d’ici là déterminer les lieux où il sera interdit de camper. Des pancartes seront installées et il y sera clairement indiqué que des amendes de 200$ pourront être distribuées aux contrevenants. « Je pense qu’avec un affichage, la règlementation est plus facile à faire respecter pour la Sûreté du Québec, et c’est quand même un montant assez sérieux, important, pour ceux et celles qui ne respecteront pas les directives », de poursuivre la préfète.

Claudette Simard est consciente que certaines municipalités ailleurs au Québec acceptent d’accueillir ces touristes qui souhaitent par exemple éviter les coûts d’un terrain de camping. « Il faut être bien équipé pour ça. Ça prend des toilettes, ça prend du ménage, du nettoyage et ça, c’est aux frais des municipalités. Les gens souvent veulent éviter de payer un camping, mais un moment donné, il y a des coûts à ça aussi. »

Les stationnements de commerces, d’église ou de centre d’achats, de même que les terrains municipaux pourraient être visés par ces nouvelles interdictions. « Si on en est venus à faire ce règlement-là, c’est qu’on veut éviter que ça s’aggrave, et non pour éviter que les gens viennent. On est toujours très fiers d’accueillir les touristes dans notre région », de conclure Claudette Simard.