« De faire des projets d’horticulture comme d’autres projets entrepreneuriaux qui ont été réalisé pendant l’année ça permet de mettre des apprentissages dans le contexte réel, » explique l’enseignante Karina Bilodeau.

Le groupe rassemble des élèves qui ont des problématiques comportementales ou des difficultés d’apprentissage.

« On travaille beaucoup par l’interdisciplinarité aller chercher un thème lié à la vie courante (…) Au-delà de savoir bien orthographier des mots, (…) ils vont développer des stratégies pour devenir compétents et autonomes, » fait valoir la professeure.

« Notre objectif par ça c’est d’améliorer leur motivation d’améliorer aussi leur capacité à devenir des employés fiables qui sont capables de tenir un emploi et de respecter les tâches et les statuts d’autorité et tout ça, » affirme le directeur de l’établissement, Mathieu Pelletier.

Depuis la dernière année, la classe s’est lancée dans l’horticulture. Après un premier essai qui n’avait pas été concluant dans le passé, le succès est au rendez-vous cette fois-ci grâce à l’achat de trois serres hydroponiques.

Et l’expérience est aussi représentative de la vraie vie.

« L’apprentissage se fait par essai, par erreur, mais en même temps ça devient un bon modèle pour les élèves parce que dans la vie pour réussir ça implique qu’on fait des échecs et ça vient un peu normaliser ou dédramatiser le fait qu’ils ont eu des échecs, » dit Karina Bilodeau.

De la menuiserie à la cuisine en passant par l’horticulture, Karina Bilodeau ne manque pas d’imagination pour stimuler ses élèves.

« On s’est associé à un projet de zoothérapie,  donc les élèves fabriquaient des foulards pour chiens et pour chats, également des bols de nourritures, donc on travaillait la menuiserie, » dit l’enseignante.

La classe persévérance a aussi un volet entrepreneurial.

« Ils ont des contrats de service avec différents gens de la communauté et ils font aussi des projets entrepreneuriaux, » indique Mathieu Pelletier.

D’ailleurs, depuis 2 ans, c’est eux qui se chargent d’ensacher les publisacs de la région de Saint-Pamphile.

Et chaque année des objectifs sont fixés comme celui de faire une levée de fond pour la Fondation de Philippe Laprise.

« On a récolté 3855 $ pour sa fondation et on lui a remis en mains propres, » s’exclame Anthony, un élève de la classe.