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Semaine québécoise de la sécurité nautique: 56 % plus de décès en mer en 2020

Publié le 14 juin 2021 à 15:56, modifié le 14 juin 2021 à 15:56

Par: CIMTCHAU

Les incidents nautiques sont nombreux sur le fleuve chaque été. Une unité de la garde côtière canadienne auxiliaire à Cap-à-l’Aigle fera justement de la sensibilisation cette semaine auprès des plaisanciers.

Le Fleuve Saint-Laurent est plus populaire que jamais depuis la pandémie. Avec la hausse de l’achalandage, les incidents se succèdent, malheureusement.

« Les décès ont augmenté de 56% au Québec. 28 décès, contrairement à 2019, principalement dû au non-respect du port de la ceinture de sauvetage », se désole François Désy, commandant de l’Unité 26 de sauvetage à Cap-à-l’Aigle

« (Il faut) sensibiliser les gens sur les impacts. Tant que tu n’es pas marin à voile, tu ne connais peut-être pas cet impact-là », ajoute Michel Corbeil, instructeur de voile.

C’est d’ailleurs sous le thème de la sensibilisation à la courtoisie que débute la semaine québécoise de la sécurité nautique. Plusieurs incidents ont été causés par la méconnaissance des règles de civisme.

« On va s’approcher trop près d’un voilier parce qu’on le trouve beau, mais on vient de couper son vent. Ou parce qu’il est moins manœuvrant parce qu’il est à voile, ça peut causer un incident », illustre le commandant.

« Le roulis, où que la vague que des bateaux à moteur vont créer au voilier va littéralement faire brasser l’équipage à l’intérieur », élabore l’instructeur.

La témérité jumelée avec un manque d’habileté est un autre facteur.

« Les planches à pagaies. Les gens arrivent de Montréal, ils trouvent ça beau, ils veulent faire un tour. Le vent se lève, la marée se lève et ils sont mal pris. On voit (qu’ils nous font) des signes », explique M. Désy.

La MRC de Charlevoix-Est a d’ailleurs accordé à l’unité 26 de sauvetage à Cap-à-l ’Aigle une enveloppe de 6 830$.

« On s’est équipés de ceintures, casques, caméras thermiques, défibrillateurs automatiques, une grosse trousse de premiers soins. »

Pour la première fois de son histoire, l’unité va désormais être en mesure de poursuivre ses opérations 24h sur 24h, sept jours sur sept