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Saint-Siméon veut louer ses terres publiques

Publié le 6 mars 2019 à 16:16, modifié le 6 mars 2019 à 16:16

Par: CIMTCHAU

Comme bien d’autres municipalités de nos régions, Saint-Siméon est en constante recherche de solutions pour assurer son équilibre budgétaire. Elle veut que le gouvernement lui autorise à louer des terrains sur des terres publiques.

Le maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay, est à court de solutions. Sa municipalité de 1200 résidents ne cesse de se vider, ce qui a un impact direct sur sa situation budgétaire.

«On est de moins en moins de monde à payer l’assiette fiscale. C’est pourquoi on a de la difficulté à être compétitif par exemple pour créer de nouvelles rues, comme à Clermont, à La Malbaie ou à Baie-Saint-Paul. Si on n’a pu d’épicerie éventuellement, si on n’a pu d’essence, on ne sera même plus capable d’y habiter», alerte Sylvain Tremblay.

Comme solution, un mémoire a été préparé pour le gouvernement Legault, expliquant pourquoi davantage de locations de terrains publics de villégiature devraient lui être autorisées. 46 endroits potentiels ont été ciblés, tous près de lacs.

«Partout, au Québec, il y a ce qu’on appelle des baux de villégiature, sur les terres publiques. Donc les gens paient une location de terrain et construisent des chalets. Si on ouvre cette possibilité d’avoir des terrains, ces gens auraient la capacité de venir s’installer dans un endroit magnifique, dont la nature est forte», explique le maire de Saint-Siméon.

«C’est un dossier que j’ai eu l’occasion de discuter avec M. Tremblay et que je regarde présentement et que je travaille en collaboration avec madame Guilbault. Je ne peux pas m’avancer davantage, mais je suis sensible à la chose», mentionne la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Émilie Foster.

À St-Siméon, plusieurs résidences sont à vendre et ne trouvent pas preneur. Mais avec les baux de villégiature, la municipalité croit aller chercher une toute autre clientèle intéressée à venir s’y installer.

«Les maisons, nous on en a jusqu’à 35 à vendre. Mais ce sont des maisons souvent qui ont 100 ans, qui n’intéressent pas les jeunes familles de Charlevoix. Donc il faut identifier une clientèle différente. Il y a même une liste d’attente au niveau des baux de villégiature au Québec. Je crois qu’on est bien positionné pour aller chercher cette clientèle», est d’avis Sylvain Tremblay.

À Saint-Siméon, 65% du territoire est formé de terres publiques.