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Nouvelles

Saint-Arsène : l’accident d’autobus fait réagir

Publié le 27 février 2019 à 18:27, modifié le 27 février 2019 à 18:29

Par: CIMTCHAU

L’accident d’autobus survenu hier matin, à Saint-Arsène, fait beaucoup réagir. La Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup a-t-elle pris la bonne décision en maintenant le transport scolaire dans ce secteur?

Malgré des conditions météo difficiles et les fermetures de route, l’école de Saint-Arsène est demeurée ouverte hier. Pourtant, celles de Cacouna et de L’Isle-Verte ont été fermées.

« Je trouve que la décision n’a pas été prise correctement hier matin », indique une citoyenne de la municipalité.  La dame est également d’avis que la Commission scolaire à mis la vie des enfants en danger en décidant quand même d’effectuer le transport scolaire  « Je pense que oui. Avec les vents qui faisaient, c’était vraiment pas beau. »

« Je pense qu’une meilleure collecte de l’information avant de prendre une décision serait mieux pour réussir à prendre une décision qui est plus éclairée. Hier, on aurait peut-être dû fermer  [l’école] », ajoute une autre personne.

Malgré nos nombreuses demandes d’entrevue, la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup a refusé de s’exprimer devant la caméra. Elle nous a néanmoins expliqué son processus décisionnel concernant le transport scolaire.

L’analyse de la situation s’effectue entre 5h et 6h15 chaque matin. Kamouraska-Rivière-du-Loup maintient qu’elle a tranché en fonction des informations récoltées auprès du transporteur scolaire et d’éclaireurs sur le terrain.

Et du côté du Fleuve-et-des-Lacs?

« Chez nous, c’est le directeur général qui prend la décision finale », indique Bernard D’Amours, directeur général de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs.

Le DG sait que peu importe sa décision, il y aura toujours des mécontents.

« On regarde avec notre oeil du moment. Ah! Il fait beau! Comment ça se fait que les écoles sont fermées? Mais, ça ne fonctionne pas nécessairement comme ça », souligne Bernard D’Amours, qui soutient que son travail est plus facile à dire qu’à faire.

« Lorsqu’on se lève le matin et que c’est vraiment une tempête, que les routes sont fermées, c’est facile. Lorsqu’il fait beau, mais qu’on annonce une détérioration éventuelle des conditions, il faut essayer de prévoir quand ça va arriver et qu’elle va en être l’ampleur. C’est là que c’est difficile. »

La procédure de suspension des cours en cas d’intempéries est clairement indiquée sur le site web de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, ce qui lui a évité depuis de nombreux commentaires négatifs à ce sujet.

Réactions

À notre question du jour, on vous demandait si vous croyez-vous que les commissions scolaires prennent les bonnes décisions concernant les fermetures d’écoles. Voici quelques commentaires reçus via notre page Facebook.

Dave Bérubé Poitras nous écrit : « C’est totalement illogique… On ferme les écoles quand il tombe 3mm de verglas mais on conserve les écoles ouverte quand il vente à 90km/h le lendemain d’une tempête ayant laissé 30 cm de neige ».

Nicole Landry nous dit « Personne ne possède de boule de cristal. Les instances se font critiquer peu importe leurs décisions. Je ne chausserais pas leurs souliers pour tout l’or du monde.»

France Ouellet mentionne : « C’est difficile de prendre les bonnes décisions avec les prédictions météo qui changent aux 15-30 minutes. Il faut se rappeler que si les écoles sont ouvertes c’est aux parents que revient la décision d’envoyer ou pas son enfant. »