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Revendication territoriale malécite: aucun impact sur la Ville d’Edmundston

Publié le 30 novembre 2017 à 10:39, modifié le 30 novembre 2017 à 16:50

Par: CIMTCHAU

La Première Nation Malécite du Madawaska vient de remporter une importante victoire devant le Tribunal des revendications particulières du gouvernement du Canada, qui a déclaré clairement qu’une grande partie du centre-ville d’Edmundston se trouve sur des terres autochtones.

Bien qu’il s’agisse d’un gain important pour la Première Nation Malécite du Madawaska, cela ne signifie pas que les terres seront rendues à la PNMM, ni que la Ville d’Edmundston ait à payer pour ces terres.

«Les revendications particulières font généralement référence aux demandes de dommages pécuniaires présentées par une Première Nation contre le Canada concernant l’administration des terres et d’autres biens des Premières Nations», a déclaré la chef de la PNMM, Patricia Bernard, qui travaille sur cette revendication depuis 20 ans. «C’est un dossier entre le PNMM et le gouvernement du Canada.»

Félicitant la Chef Bernard et la PNMM pour cette importante victoire, le maire d’Edmundston, Cyrille Simard, affirme que cela ne changera pas la relation entre les communautés voisines. «Nous avons signé un accord d’amitié en 2014 et nous travaillons ensemble sur un certain nombre de dossiers et de projets. Nous ne pouvons qu’être heureux pour nos amis et partenaires, car cela aidera à réparer certains des dommages causés par le passé. »

Alors que les recherches sur cette revendication ont débuté en 1996, les audiences n’ont eu lieu que cet été. Dans leur argumentation, les représentants de la Première Nation Malécite du Madawaska ont déclaré que la réserve avait été créée en 1787 et que sa taille originale était d’environ 3 900 acres alors qu’elle se situe maintenant autour de 700 acres.

Le juge s’est prononcé en faveur de la PNMM, affirmant que le Canada doit maintenant indemniser. Le Tribunal des revendications particulières n’a pas le pouvoir de transférer des terres, mais il a le pouvoir d’accorder jusqu’à concurrence de 150 000 000 $ à titre d’indemnisation. Bien que le Canada n’ait pas le droit d’interjeter appel, il dispose de 30 jours pour demander un contrôle judiciaire.