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Retour des barrages routiers : une perspective qui fait réagir dans l’ouest de la région

Publié le 20 janvier 2021 à 17:32, modifié le 20 janvier 2021 à 20:04

Par: CIMTCHAU

La remise en place d’un barrage routier au Bas-Saint-Laurent souhaitée par la mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet fait beaucoup réagir dans l’ouest du territoire.

 

Pour ou contre le retour des barrages routiers? Tout est une question de géographie ou presque. Du côté de Saint-Roch-des-Aulnaies, pas question d’être une nouvelle fois coupée du Bas-Saint-Laurent. «Je suis un petit peu étonné d’entendre ça, je crois que notre population a assez souffert du barrage du printemps (…) Je crois que ça suffit on ne devrait pas aller vers une solution comme ça», affirme le maire André Simard.

«Non, non pas de barrage. (…) Pantoute. On ne veut pas ça pantoute parce que nous ça nous empêche d’aller faire nos courses à La Pocatière», s’indigne un citoyen. «S’il y en a un je vais vivre avec,» exprime un autre, plus fataliste.«Ici moi je fais partie de Chaudière-Appalaches et je fais toujours mon épicerie à La Pocatière. Quand il y a des barrages, on n’est pas capable de passer.(…) Moi je ne veux rien savoir de ça,» s’exclame un résident.

 

La chambre de commerce de Kamouraska-L’Islet est favorable à un barrage à condition qu’il soit installé ailleurs qu’à Sainte-Anne-de-la-Pocatière. «Nous ce que l’on veut évidemment comme on est la chambre de commerce de Kamouraska-L’Islet, c’est que la MRC de L’Islet, comme ils l’ont déjà fait, c’est de l’inclure dans la zone orange avec nous et le barrage on le fait un petit peu plus haut vers l’ouest», confirme la directrice générale Nancy Dubé.

Le maire de la Pocatière est favorable à un retour en zone orange. Il préfère cependant attendre la fin du couvre-feu avant qu’une décision soit prise concernant les barrages.«Personnellement je ne suis pas chaud, dans le sens que si jamais les gens continuent de respecter les règlements, je pense qu’on pourrait rester pas de barrage, mais en autant quand même qu’il y a de la surveillance policière. Que la police soit quand même sur les routes», explique Sylvain Hudon.

En tout état de cause, il veut une concertation régionale.«C’est certain que les différents maires vont prendre des positions, mais il va aussi falloir qu’on prenne une décision collective pour ne pas faire les choses de façon éparse d’une place à l’autre», complète le maire.

Et quoiqu’il en soit, la décision finale reviendra au gouvernement du Québec.