Pourtant, de nombreuses dispositions encadrent le travail en hauteur. À partir du moment où l’on doit travailler à plus de trois mètres du sol, Travail Sécuritaire NB exige que des moyens de protection soient utilisés. Les chutes peuvent être prévenues par des systèmes de corde qui empêche le travailleur d’aller proche du bord ou encore qui le retienne en cas de chute, ou encore par des gardes-corps. Dans le cas de Sylvio Saint-Pierre, l’enquête est en cours donc on ne peut préciser pour l’instant si de tels moyens de protection étaient utilisés.

Le représentant syndical de la section nord du SCFP René Doucet n’en sait guère plus : « du côté syndical, nous on n’avait pas d’information spécifique par rapport à la situation ou des difficultés. » Mais ce n’est pas parce que le syndicat n’avait pas reçu de plainte par rapport à ce milieu de travail, qu’aucune n’avait été faite. Le travailleur doit d’abord rapporter la situation à son employeur et s’il ne la règle pas, l’employé fait appel au syndicat. Pour le moment, l’employeur, ne divulguera pas ces informations parce que l »enquête est encore en cours.

Difficile pour le moment de faire la lumière sur les circonstances de l’accident, mais René Doucet tenait tout de même à rappeler une chose : « c’est très malheureux. Il y a eu la perte d’une vie. La santé et la sécurité au travail c’est primordial. Si vous avez des inquiétudes, questionnez. Questionnez. Gênez-vous pas. »

Donc pour les travailleurs, des recours existent, ils peuvent dénoncer une situation ou refuser un travail dangereux. Le site internet Travail sécuritaire NB peut fournir des informations à ce sujet.