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Restrictions pour protéger les baleines : les homardiers aussi touchés

Publié le 24 avril 2018 à 15:56, modifié le 24 avril 2018 à 15:56

Par: CIMTCHAU

Après les crabiers, voilà que les pêcheurs de homard du sud du golfe du Saint-Laurent, qui comprend le nord-est du Nouveau-Brunswick, se voient aussi imposer des restrictions pour protéger les baleines noires.

 

Le plan de pêche a été annoncé aujourd’hui par Pêches et Océans Canada et il ne fait pas l’affaire des pêcheurs.

Les pêcheurs de homard du nord-est du Nouveau-Brunswick se disent extrêmement déçus. Parmi les mesures imposées, il y a la fermeture de la même zone de pêche que celle des crabiers, donc en plein golfe du Saint-Laurent. Elle sera aussi fermée aux homardiers à partir du 28 avril, alors que la pêche commence le 30 avril.

Même si les pêcheurs de homards se tiennent surtout le long des côtes, certains seront affectés. « Dans le bout de Miscou et de Pigeon Hill, c’est très près de leur zone de pêche. On sait que les baleines voyagent une centaine de kilomètres par jour. Pour eux, c’est plus préoccupant que pour les pêcheurs de Val Comeau, mais ça ne veut pas dire que ce n’est pas préoccupant pour Val Comeau », affirme un pêcheur, Réjean Comeau.

 

Si une baleine est aperçue n’importe où dans le sud du golfe du Saint-Laurent, une zone tampon sera définie. Cette zone sera fermée pendant 15 jours. Les pêcheurs devront alors se déplacer et se rendre sur le territoire d’autres pêcheurs. C’est une des grandes inquiétudes pour ces derniers. Ils ont, selon eux, été ignorés par Pêches et Océans Canada.

Les pêcheurs disent comprendre l’importance de protéger les baleines, mais ils auraient aimé proposer des solutions pour le faire. Parmi ces solutions, ils proposaient notamment d’avoir des observateurs en mer sur les bateaux. Ils auraient aussi aimé avoir un comité de travail pour gérer la crise. « Les gens qui sont les mieux placés pour connaitre la situation sont probablement les pêcheurs sur l’eau. On avait des scientifiques à l’UPM au travers d’Homarus et l’expertise des pêcheurs. On aurait pu aussi modifier nos agrès de pêche », exprime Réjean Comeau.

Douze baleines noires sont mortes, l’an dernier, dans le sud du golfe du Saint-Laurent.