Après vérification auprès de la municipalité, CIMT Nouvelles a appris qu’un agriculteur défrichait sa terre pour ensuite brûler les résidus forestiers. Le directeur du service incendie de Squatec s’est quand même rendu sur place pour s’assurer que le feu était maîtrisé.

« Tous les résidus forestiers sont mis en andains, puis c’est sur le sol frais. Donc il n’y a aucun risque de propagation. Autour de l’îlot boisé, c’est un champ », explique Denis Morin.

La Société de protection des forêts contre le feu rappelle que cette activité doit quand même être encadrée. En effet, il est nécessaire de se procurer un permis de brûlage industriel étant donné l’ampleur des travaux. La SOPFEU est l’autorité compétente pour délivrer ce permis.

« On peut suspendre l’émission des permis de brûlage pendant une période où les dangers d’incendie sont plus élevés, par exemple. De plus, le permis en question est gratuit », précise Isabelle Gariépy, agente à la prévention et aux communications à la SOPFEU.

Squatec songe à réglementer

Pour sa part, la municipalité songe elle aussi à mieux encadrer les feux en plein air pour le brûlage de résidus.

« Il n’y a aucune obligation de demander un permis pour quelque feu que ce soit. Ce serait intéressant d’avoir un règlement qui encadre ce type d’activité pour peut-être la restreindre à certaines périodes, où dans certaines conditions », laisse entendre le directeur général de Squatec, Michel Barrière.

L’indice de danger de feux de forêt est passé de bas à modéré dans la région aujourd’hui et doit être maintenu ainsi au cours des prochains jours.