Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Rencontre décevante avec Uni : «Eux autres c’est l’argent»

Publié le 19 juin 2019 à 16:35, modifié le 19 juin 2019 à 17:20

Par: CIMTCHAU

Un groupe de citoyens de Saint-François est ressorti déçu d’une rencontre tenue cet après-midi avec les représentants des caisses Uni. La réunion portait sur l’avenir du point de service qui doit fermer le 18 octobre prochain.

Les dirigeants de l’entreprise semblent résolus à maintenir leur décision., malgré les pressions des citoyens. «Je suis vraiment déçu. Eux autres c’est l’argent, l’argent. Ça coute trop cher faire virer ça ici», partage Rino Levasseur, l’instigateur d’une pétition de plus de 600 noms qui a été remise aux représentants de l’entreprise acadienne.

Le groupe de la communauté a rencontré des représentants des caisses Uni pendant près d’une heure mercredi. Ils ont remis une pétition de plus de 600 noms «La rencontre a été difficile et émotive, pour les personnes de la communauté comme pour nous pour le moment, les demandes, bien que compréhensibles restent incompatibles avec la réalité», commente la directrice de l’expérience client chez Uni, Julie Francoeur.

Le citoyens ont notamment proposé de réduire les heures d’ouverture ou de diminuer la taille des bureaux.«Il n’y a pas d’ouverture, ils ne semblent pas avoir d’ouverture. Ils ont dit qu’ils allaient revenir avec des recommandations, mais de ce qu’on a sorti aujourd’hui, il n’y a pas rien», déplore M. Levasseur.

«C’est la deuxième fois qu’on rencontre les gens de la caisse, c’est la même rencontre les deux fois. C’est les mêmes statistiques qu’ils nous sortent et il n’y a aucune ouverture d’esprit», ajoute Joey Landry, un entrepreneur de Saint-François.

Les caisses Uni justifient la fermeture de 12 centres de service dans la province par l’augmentation des transactions en ligne. «Garder le point de service ce ne serait pas possible. Pour le guichet, ça semble difficile, mais écoutez, on souhaite rester ouvert à poursuivre les échanges», assure la porte-parole d’Uni.

Si l’institution financière reste campé sur ses positions, plusieurs citoyens pourraient décider d’aller voir ailleurs. «Moi depuis mon enfance je fais affaire avec Uni. C’est simplement parce que c’était local, mais là on s’en ligne vers tout ce qui est en ligne, donc je vais prendre les meilleures offres», assure Joey Landry.

Les citoyens de Saint-François comptent continuer le combat malgré cet échec. D’autres moyens de pression pourraient être organisés.