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Remblayage de la Petite rivière Bonaventure

Publié le 25 mai 2018 à 15:58, modifié le 25 mai 2018 à 16:04

Par: CIMTCHAU

Le propriétaire d’un terrain à Saint-Siméon dénonce des travaux de remblayage qui ont été effectués par son voisin dans la Petite rivière Bonaventure. Malgré l’amende émise en 2005 par le ministère des Ressources naturelles et de la Faune de l’époque, le voisin aurait continué de modifier le nid de la rivière. Il s’est depuis creuser un lac devant son chalet.

Régis Roy se bat depuis plus de 10 ans contre son voisin, le gouvernement du Québec, la MRC de Bonaventure et la municipalité de Saint-Siméon. Il demande la restauration de la Petite rivière Bonaventure et une compensation pour les dommages causés par les travaux de son voisin.

« Du niaisage, ils attendent que le temps passe. Tout ce temps-là, je perds mon terrain ».

Monsieur Roy a acheté un terrain à Saint-Siméon en 1999. Six en plus tard, les problèmes ont commencé. « Ils ont commencé à arracher le fond de la rivière et à faire le remplissage d’un côté de l’île ».

Son voisin, Roger Bourdages, a déplacé des roches et de la terre et a ainsi modifier le nid de la rivière en 2005, sans autorisation. Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune de l’époque a reconnu monsieur Bourdages coupable de remblayage, et a exigé qu’il exécute des travaux de restauration de la rivière.

Régis Roy demeure insatisfait : « Ils ont donné une amende. Je pensais que ça allait finir, mais ils ont continué à mettre de la terre ».

Monsieur Roy se fait inonder à chaque printemps, créant des dommages importants à son terrain. « C’est pareil comme s’ils envoyaient des bâtons de dynamite. Moi, je perds 10 à 20 pieds de terrain par année ».

Régis Roy a donc recommencé les démarches auprès du gouvernement du Québec et de la MRC de Bonaventure pour faire cesser les travaux de son voisin.  « La dernière qui était là c’était Annie Dupéré qui a fait un rapport. C’était normal, selon elle, de faire un trou devant le chalet et de se faire un lac ».

Le ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parcs se dissocie du dossier étant donné que les travaux sont effectués à des fins privés et renvoie la balle au municipal.

« Je peux vous dire que le dossier est à l’étude. On s’en occupe », assure le maire de Saint-Siméon, Denis Gauthier.

Rejointe au téléphone, la famille de  Roger Bourdages s’est dite en désaccord avec la version des faits de monsieur Roy et refuse de commenter l’histoire. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a confirmé s’être rendu sur les lieux en 2017 en réponse à un signalement. Après vérification, le ministère a considéré que la situation n’était pas de son ressort.