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Réfection de l’aréna Jacques Dubé: plus de 500 personnes se mobilisent

Publié le 3 juin 2018 à 16:36, modifié le 4 juin 2018 à 07:47

Par: CIMTCHAU

Le Collectif social de Notre-Dame-du-Lac s’est réuni ce midi devant l’église de la municipalité pour effectuer une marche de solidarité. Les citoyens ont exprimé leur désaccord quant à la redistribution d’une somme de 6,6 millions de dollars, leur étant anciennement accordée pour la réfection de l’aréna Jacques Dubé.

Les citoyens du quartier Notre-Dame-du-Lac ont été informés de la réorientation du dossier le 3 mai dernier, sans avoir été consulté auparavant. L’an dernier, une confirmation avait pourtant été émise auprès du gouvernement provincial et fédéral quant à la rénovation et l’agrandissement de l’aréna, pour une somme approximative de 14 millions de dollars. Or, une partie de ses subventions seront maintenant accordées à la reconstruction de l’aréna Phil-Latulippe, à Témiscouata-sur-le-Lac, dans le but d’en faire le seul aréna dans le secteur.

«En janvier 2018, le conseil a fait une résolution en disant qu’on poursuivait ce projet-là et il y a quelques semaines à peine, on a appris que la subvention s’en allait à Cabano. Tout à coup c’était transférable sans aucune consultation auprès de la population, pour ma part c’est un manque de respect», mentionne Linda Landry, porte-parole pour le collectif social de l’Aréna Jacques-Dubé à Notre-Dame-du-Lac.

Pour contrer cette nouvelle décision, plus de 500 personnes ont marché pacifiquement ce matin de l’église de Notre-Dame-du-Lac jusqu’à l’aréna régional Jacques-Dubé, dans le but de démontrer l’importance qu’ils accordent au centre sportif.

«Pour moi cette marche est symbolique, elle dit à nos élus que nous existons, nous avons droit à notre opinion et nous devons décider si nous donnons 6,6 millions à l’autre quartier», explique Ginette Bégin de Témiscouata-sur-le-Lac.

«On a tout perdu, il nous reste que l’aréna et là ils nous l’enlève, il n’en est pas question. Ce n’est pas logique! Rénovons ce qu’on a, faisons un beau grand centre parce qu’on a le terrain pour», conclut Rémy Bégin de Notre-Dame-du-Lac.