Un dollar à tous achats de plus de vingt dollars ou plus… tout ça pour l’entretien des infrastructures touristiques de la ville de Percé. L’idée semble simple, mais elle cause la bisbille dans la municipalité.

« On ne nous a jamais donné de plan précis de ce qui allait être fait, il n’y a aucun objectif clair et même eux, ils ne respectent même pas leur propre règlement… parce qu’ils sont sensés nous donner cette information-là. Quel argent va aller dans quel district, il va servir à quoi… ce n’est pas supposé être un budget fantôme », critique l’opposant au projet Olivier Lafontaine.

L’opposition en a contre le fait que la municipalité se met le nez dans ses livres comptables. De plus, ils veulent que l’argent récolté serve les bons intérêts.

« On a des besoins au niveau de l’habitation qui sont beaucoup plus grand, on a besoin de relève, on a besoin aussi d’une main d’œuvre abondante », admet Olivier Lafontaine.

Le projet continue d’aller de l’avant même si les deux parties n’ont pas trouvé de consensus. Pour la ville, c’est clair : si les commerçants n’appliquent pas la redevance ils recevront des amendes.

« On a été très très clair et l’idée ce n’est pas de cacher quoi que ce soit. Cette redevance-là elle va appartenir à l’industrie touristique et gérer par la municipalité. Le monde municipal est entouré de lois et de normes donc on a dit : on va annoncer les montant, on va annoncer ce qu’on va faire avec et on va annoncer ce qu’on a fait avec », explique la mairesse de Percé, Cathy Poirier.

La ville de Percé a envoyé un communiqué où signent 19 commerces qui sont pour la perception de la redevance touristique. Pour les opposants, c’est trop peu.

« C’est vraiment à moment donné vouloir diviser la population et mettre les gens dans une position inconfortable. On a une campagne de communication de 33 mille dollars contre nous, on a un conseil qui est sourd et muet, puis on a une direction qui est sourde », déplore le commerçant, Olivier Lafontaine.

Quelques commerçants avouent même avoir reçu un appel personnel de la mairesse pour les inciter à signer. La mairesse nie totalement ces accusations.

« C’est faux ! C’est complétement faux! C’est complétement faux! C’est complétement faux! Je n’ai appelé personne pour mettre de la pression. C’est complétement faux! », dément la mairesse Cathy Poirier.

Même si la redevance est perçue depuis le 1^er mai, rien ne semble réglé. Le dossier continuera de faire la dissension.