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Red Pine | Le lock-out s’éternise pour les syndiqués

Publié le 2 juillet 2020 à 17:50, modifié le 2 juillet 2020 à 17:50

Par: CIMTCHAU

Le lock-out s’éternise pour les syndiqués du site d’enfouissement Red Pine, à Allardville. Les employés dénoncent les tactiques de négociation de leur employeur, qui fait profil-bas ces derniers temps, selon eux.

Après quatre mois de lock-out, les négociations entre la Commission de services régionaux Chaleur et le syndicat sont au point mort. Toujours motivés, quelques-uns des 23 employés viennent régulièrement manifester devant l’entrée du site pour dénoncer le silence de leur employeur.

«C’est une attaque à notre dignité et c’est un gros manque de respect pour nous autres» – Jacqueline Raiche, réceptionniste.

«Ceux qui siègent et qui prennent les décisions, ils ne sont même pas venus nous parler. […] Je ne comprends pas pourquoi ça s’éternise aussi longtemps de même. Je veux dire, on a fait les démarches pour négocier, on a répondu et eux autres ne nous répondent pas» – Bruno Lebouthillier, opérateur de machinerie lourde.

Le syndicat a envoyé en mai une nouvelle demande de négociation et la réponse se fait encore attendre. «Décidément, le CRTJ de l’employeur n’a pas changé. C’est d’user les gens à la corde pour qu’ils puissent retourner au travail», lance le représentant syndicale du Syndicat canadien de la fonction publique.

Les points de litige sont les mêmes depuis l’hiver, soit les congés de maladie et les activités syndicales. Des travailleurs contractuels ont été embauchés jusqu’à la fin des négociations, mais le représentant syndical doute qu’ils soient compétents. «On parle de jeunes qui vont à l’école, alors c’est pas vrai qu’ils peuvent avoir des connaissances et des habiletés par formation pour accomplir le travail que du monde régulier font depuis plusieurs années», lance-t-il.

Un résident d’Allardville, Jean-Eudes Chiasson, se rend régulièrement au site d’enfouissement. Depuis le début du lock-out, il a remarqué une dégradation de l’entretien. «Depuis le printemps, ça n’a plus d’allure. C’est vraiment un dépotoir. Ce n’est plus un site d’enfouissement», déplore-t-il.

Les syndiqués ignorent combien de temps durera encore le lock-out, mais ils se disent prêts à persévérer. La directrice de la Commission de services régionaux n’a pas voulu commenter l’affaire.