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Quand la passion de Willow s’empare du District

Publié le 15 août 2019 à 18:25, modifié le 15 août 2019 à 16:40

Par: Michel Roussel

Après avoir séduit les juges de la première saison de Révolution, c’est maintenant au tour des élèves du District Danza de Rivière-du-Loup d’être éblouis et séduits par le talent et le savoir-faire de la formation Willow!

« C’était très excitant parce que c’est la 1ere fois que l’on chorégraphie un groupe en tant que Willow; donc ça faisait très différent. On a déjà chorégraphié des duos. On a donné beaucoup de sessions de travail; mais donner vraiment une chorégraphie, c’était un challenge » explique, d’entrée de jeu, la danseuse et chorégraphe, Laura Perron.

Arrivé lundi, le populaire tandem a offert 3 jours de formation à la quarantaine de jeunes inscrits à cette classe de maîtres. Et pour la direction du District, ce couple d’artistes a été choisi pour une raison bien précise comme le souligne la cofondatrice, Catherine Landry: « C’est vraiment intéressant de voir comment les artistes d’ailleurs travaillent. Souvent, ici, les élèves travaillent avec nous; les profs qu’ils connaissent depuis plusieurs années. Ils ont un style particulier et ils travaillent vraiment avec l’intérieur du danseur, dans ce que l’on veut lancer comme message au public. »

Une approche différente qui a fait l’unanimité et permis, à tous ces talents prometteurs, de croire en ce rêve qu’est celui de suivre les traces de leurs mentors.

« Ça donne une perspective différente avec d’autres gens qui me donnent d’autres conseils parce que c’est un style qu’on ne fait pas vraiment ici au District » souligne, pour sa part, Angélina Thériault. Quant à Zachary D’Amours, qui évolue au sein de la trouve, il confie voir en Willow une source de motivation: « C’est vraiment un modèle et puis ça me donne envie de continuer ».

Une rencontre inspirante pour plusieurs participants mais aussi pour le célèbre duo!

« Ça fait chaud au cœur de voir qu’on a de la relève. Je pense que la danse au Québec, elle n’a pas beaucoup sa place; du moins on ne la voit pas beaucoup sur nos scènes ou dans le public général. Donc, je pense que c’est très touchant qu’on puisse nous même porter le flambeau de la danse et de leur transmettre » conclu le danseur William-Nicolas Tanguay.