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Qualité de l’air dans nos écoles: Les premières lectures des détecteurs de CO² dévoilées

Publié le 2 mars 2022 à 10:30, modifié le 3 mars 2022 à 11:33

Par: CIMTCHAU

Les résultats des premières lectures des détecteurs de CO2 installés dans les classes tel que prescrit par le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ), qui a procédé récemment à l’acquisition de 90 000 de ces lecteurs, sont dévoilés.

Visant à assurer un suivi rigoureux de la qualité de l’air intérieur des établissements scolaires québécois, le ministère établit que toutes concentrations de dioxyde de carbone excédant 1500 parties par million (ppm) sont problématiques pour la santé à long terme. À noter que le MEQ vise ultimement « une concentration quotidienne moyenne de CO² inférieure à 1 000ppm ».

Comment s’en tirent les écoles de notre région?

Le Centre de services scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup annonce que 98,8% des classes de ses établissements présentent des résultants « adéquats selon les normes demandées ».

Du lot, ce sont 581 classes réparties dans 35 écoles qui affichent donc une concentration de CO² jugée adéquate ou mieux, alors que sept classes, soit 1,2%, rapportent des chiffres plus élevés que le seuil recommandé de 1500ppm. Aucune classe ne présente une concentration supérieure à 2000ppm tandis que 415 classes, soit 70,6%, se retrouvent sous la cible de 1000ppm établie par le ministère de l’éducation.

Le Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs montre des résultats similaires, alors que 99,1% des 330 classes réparties dans 33 écoles affichent une concentration inférieure à 1500 ppm, portant le nombre de classes qui dépassent le seuil recommandé à trois. Comme à Kamouraska-Rivière-du-Loup, aucune classe ne surpasse 2000ppm.

Les résultats du Centre de services scolaire de Charlevoix ne seront dévoilés qu’après la semaine de  relâche. Michèle Moreau, secrétaire générale par intérim, partage toutefois qu’une seule classe s’avère problématique avec une concentration en CO² supérieure à 2000ppm. Un communiqué plus exhaustif est attendu pour la mi-mars.

Au Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud, 90 % des classes comportent moins de 1 500 ppm.

Le syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud ne comprend pas pourquoi il n’y a pas davantage d’échangeurs d’airs après 2 ans de pandémie.

« On se serait attendu qu’on ait ces solutions-là et non pas qu’on se réfugie encore une fois à dire aux enseignants, ouvrez les fenêtres, ce n’est pas grave même s’il fait -30 », exprime avec sarcasme Pascal Côté, président syndical.

Par ailleurs, les données des lecteurs de CO2 ont été recueillies du lundi au vendredi, entre 8 h et 16 h, présence d’élèves ou non. Une incohérence selon le président syndical.

« Si on prend une moyenne avec la moitié de la journée ou il n’y a pas d’élèves en classe puis que ça fait partie de la moyenne, c’est évident qu’on va avoir un bon résultat au niveau de la qualité de l’air, mais ça ne fait pas de sens », ajoute Pascal Côté.

Avec les informations de David-Alexandre Vincent