Les questions des opposants au pont de l’autoroute 20 à Notre-Dame-des-Neiges étaient nombreuses pour Amélie Dionne.

« Nous autres, c’est sûr qu’on veut établir un canal de communication pour voir comment le projet avance et avoir d’autres réponses à nos questions », a mentionné le représentant du comité « Le pont de la 20, ça ne tient pas debout », Mikael Rioux.

Le comité a demandé entre autres l’entièreté du contenu de la première étude géotechnique. La version qu’il a obtenue était presque complètement caviardée. La députée affirme toutefois que l’exercice devra être refait.

« On demandait les études géotechniques de 2012. On nous dit, on ne sait pas encore où les piliers du pont seront faits. Avant de vous remettre ces études-là, il faut refaire ces études-là », a continué M. Rioux.

« On a un décret qui nous l’oblige de toute façon. C’est au niveau des mises à jour environnementales et de s’assurer que le pont soit bien intégré dans l’environnement. Pour ça, il y a des mécanismes de consultation qui sont mis en place comme le comité de vigilance », a expliqué la députée de Rivière-du-Loup—Témiscouata

La tenue d’un nouveau BAPE fait aussi partie des combats des opposants du projet. Des audiences qui ne sont pas dans les plans du gouvernement.

« Ce qui arrive aussi, il faut expliquer que ce tronçon-là dont le pont et le 6 km vers Notre-Dame des neiges font partie de la phase deux du prolongement de l’autoroute. Donc le BAP et les études d’opportunité ont déjà été faits par le passé. Ce qui s’est passé, c’est qu’en 2015, on a simplement arrêté les travaux, justement jusqu’à l’arrivée de Notre-Dame des neiges », a souligné Mme Dionne.

« Nous ce qu’on dit, il va y avoir de toute façon un BAPE entre la 293 à Trois-Pistoles et le Bic. Pourquoi est-ce que vous n’intégrerez pas comme vous avez fait dans le fond de Cacouna et Trois-Pistoles et que le pont était inclus dans ce BAPE-là il y a presque 25 ans ? », a abordé M. Rioux.

La députée a offert au regroupement de siéger sur le comité de suivi. Une nouvelle qui est bien accueillie.

« C’est intéressant de pouvoir siéger sur le comité parce que je pense qu’on a la chance d’avoir plus de réponses à nos questions. Présentement, le comité de suivi s’est rencontré seulement une fois, et la seule chose qu’on a eue, c’est une publication Facebook de la municipalité de Notre-Dame des neiges qui ne disait à peu près rien », a indiqué le représentant du comité.

Les opposants du projet continueront de travailler pour la tenue d’un nouveau BAPE. Ils rencontreront des experts dans les prochains jours.