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Nouvelle école à Rivière-du-Loup: la Ville défend le projet

Publié le 12 mars 2018 à 16:56, modifié le 12 mars 2018 à 19:58

Par: Communique de presse

La Ville de Rivière-du-Loup souhaite ramener à l’avant-plan les éléments prioritaires du dossier concernant le projet d’implantation d’une école de 24 classes à Rivière-du-Loup.

Pour la mairesse Sylvie Vignet, il est important de répondre aux besoins urgents. «Nous comprenons les parents de Saint-Antonin et les appuierons lorsque l’heure sera venue pour eux d’obtenir de nouvelles classes. Cependant, au moment où nous nous parlons, Rivière-du-Loup est déjà en carence de 20 classes. Nous ne sommes même pas dans des projections, nous sommes dans des besoins réels, immédiats», a-t-elle souligné.

De fait, le projet de la commission scolaire répond déjà aux critères établis par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, qui fixe un seuil à un surplus d’au moins 125 élèves pour permettre le dépôt d’une demande d’agrandissement. À Rivière-du-Loup, la capacité d’accueil est actuellement dépassée de 205 élèves, ce qui fait que le projet est jugé prioritaire, selon ces critères. «Il est question de se retrouver avec trois roulottes sur le terrain de l’école internationale Saint-François-Xavier, dès l’an prochain, pour créer des classes temporaires. À sa face même, on voit bien que ça n’a plus de sens et qu’il est urgent de répondre aux besoins des citoyens », a expliqué la mairesse.

Pour la Ville de Rivière-du-Loup, amputer le projet prévu, comme le scénario avancé par une pétition le laisse entendre, ne ferait que créer un problème au lieu de régler la situation de façon responsable et durable. «En scindant le projet de Rivière-du-Loup, qui prévoit 24 classes, on se trouverait à ne pas combler la demande, pour se retrouver avec un problème peu de temps après. Le gouvernement du Québec a plus de projets sur la table qu’il n’y a de moyens d’y répondre. Il nous apparaît essentiel d’avancer sereinement vers la solution optimale, afin de ne pas être mis de côté, sous prétexte qu’il n’y a pas de consensus. Aussi, nous appuyons la présente démarche de la commission scolaire, qui a fait un travail rigoureux avant d’arriver à sa conclusion», a-t-elle ajouté.