«Ce projet de loi vise à préparer le Québec à l’éventuelle légalisation proposée par le gouvernement fédéral», mentionnait jeudi la ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois.

Le cadre québécois prévoit l’âge légal à 18 ans, la tolérance zéro au volant, l’interdiction de faire la culture personnelle et la permission de fumer dans les lieux publics, par exemple sur la rue et dans les parcs. «Ça me surprend parce que pour l’alcool ce n’est pas la même chose», réagit une passante. «Personnellement je trouve ça assez ordinaire», commente un homme. «C’est bon ça!», se réjouit un autre.

Quelques exceptions s’appliqueront cependant. Il sera interdit de fumer du pot sur les campus étudiants, sur les terrains sportifs ou dans les airs de jeu destinés aux enfants. «Pour ce qui est de nos parcs, nous on a déjà un règlement à la ville pour la cigarette. On va s’assurer que le reste va suivre aussi.»

Concernant les points de vente qui ouvriront le 1er juillet, la SAQ indique qu’«il est trop tôt pour se prononcer quant à l’emplacement de ces magasins et sur une éventuelle implantation de succursale dans la région du Bas-St-Laurent. Pour débuter, elle (la SAQ) se concentrera dans les zones urbaines les plus denses.»

Au Québec, 15 points de vente ouvriront cet été, 20 au Nouveau-Brunswick. Pourtant, la population québécoise est 11 fois plus élevée que celle de la province voisine.

La société d’État prévoit ouvrir davantage de succursales d’ici deux à trois ans. «On va voir comment va être la réception et l’efficacité du système de vente en ligne, mentionne le ministre des Finances du Québec, Carlos Leitao. Donc je ne peux pas vraiment vous dire aujourd’hui il y aura combien de succursales dans deux ou trois ans. On verra bien.»

Les consommateurs du KRTB pourront aussi s’approvisionner à la succursale d’Edmundston.