Vols annulés, difficultés à avoir un passeport ou encore problèmes de bagages maintenant ont de quoi décourager des milliers de voyageurs canadiens. Et la situation ne semble pas prête de se résorber.  Cette agent de voyage de Grand-Sault touchait du bois, les problèmes des compagnies aériennes ne semblaient pas l’affecter… jusqu’à hier.

Des clients qui partaient de Saskatoon vers Fredericton ont vu leur vol annulé, une fois rendus à Montréal.  Ils ont dû trouver un moyen de se rendre d’eux-mêmes au Nouveau-Brunswick. « Aucune réponse, aucune date de quand ils vont partir, aucune nourriture, aucun motel d’offert. Tu appel Air Canada et ils te le disent au téléphone qu’ils ont trop d’appel, on a aucune réponse, on a rien, à mon avis c’est un désastre. J’ai été au téléphone jusqu’à 1h30 ce matin, avec zéro réponse. J’ai même essayé de rappeler à l’aéroport, zéro réponse, Air Canada zéro réponse.  » , explique Marcel Levesque de l’agence Musetta.

Marcel Levesque comprend mal pourquoi la situation a dégénéré à ce point. « Le gouvernement on s’en cache pas il a pris des douaniers à l’aéroport pour les mettre aux autres places et boucher les trous mais là on est tout rouvert. Oui c’est vrai tout le monde ont fait la même chose, hey 2 ans sans voyager on va attendre pour le passeport et là tout le monde panique.  Pourquoi que c’est l’enfer là? C’est dur à comprendre. »

À Rivière du Loup, cette autre propriétaire d’une agence de voyage se fait rassurante. La situation n’est pas généralisée. « Nos voyageurs qui sont partis ou reviennent de voyage nous ont assurés que c’est pas tant dramatique. On conseil aux voyageurs d’arriver leur 3 heures à l’avance et ne pas être à la dernière minute pour être sûr de ne pas rater les vols parce que oui il y a certain délais supplémentaires dans les aéroports. » , mentionne Karelle Bélanger,  Propriétaire de Voyages Ciel d’Azur.

Certaines destinations semblent être plus à risque.  « Les voyages du sud ça va très bien, ça y va ça s’en vient, un peu de retard mais ce n’est pas beaucoup C’est les voyages interne du Canada qu’on voit et États-Unis-Canada. » , indique M. Levesque

« Si vous avez des escales, des correspondances à faire, là ça peut être problématique à ce niveaux-là.  Toronto ont plus de problèmes que nous, Québec-Montréal. » , mentionne Mme Bélanger.

Plusieurs clients sont tout de même de plus en plus hésitants. « Oui ça fait douter du monde, il y en a qui n’ont pas bouclés, ils n’ont pas dit oui demain matin et après-demain mais tu vois que normalement en dedans de 2 heures c’est bouclé mais là ça fait peut-être 2 semaines qu’on se parle. » , explique M. Levesque.

Selon Marcel Lévesque, le pire est à venir, l’achalandage actuel dans les aéroports n’est rien comparé à celui qui s’en vient à l’automne.