La machinerie reprenait place sous le pont de la Cascapédia, ce matin, pour une reprise des travaux au cours de la journée.

La CNESST a interrompu les travaux le 29 novembre parce qu’on craignait pour la sécurité des travailleurs.

« Lors d’une intervention de l’un de nos inspecteurs sur le chantier de construction du pont de la Rivière Cascapédia, la CNESST a suspendu les travaux sous, sur le dessus et aux alentours du pilier du pont en fonction des risques de bris et d’effondrement », explique Julie Fournier, porte-parole, CNESST.

Le responsable de l’interruption est un pilier situé à l’ouest de celui qui a été retiré. Lors de l’installation de pale planche, une structure de métal, autour de ce pilier dans la semaine précédent l’arrêt, les vibrations créées ont fait caler le pilier de 30 mm.

« Pour que les travaux puissent reprendre, la CNESST exigeait au maître d ‘œuvre une attestation d’ingénieur qui venait confirmer la solidité  du pilier pour la reprise de l’exécution de travaux et le 8 décembre on a reçu ces documents attestant la solidité du pilier. Donc l’inspecteur a autorisé la reprise des travaux », assurait ce matin Julie Fournier de la CNESST.

« Les relevés et analyses ont permis d’apporter les correctifs requis aux méthodes de travail afin de limiter les tassements. Il y avait eu des tassements plus importants que prévu sous une pile lors des travaux de consolidation des éléments de fondation. Le ministère ne prévoit pas d’impact sur le rétablissement de la circulation sur le pont, soit à la fin de juin 2018 », assure Caroline Rondeau, porte-parole au MTQ.

L’assurance du MTQ ne semble cependant pas convaincre les résidents habitant le chemin du détour à Cascapédia-Saint-Jules.

Rappelons que le pont est fermé à la circulation depuis que la crue des eaux a endommagée un pilier, le 8 mai dernier.

Les travaux qui ont débutés en septembre sont évalués à 6,2 millions de dollars.