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Polytechnique: le cégep de Gaspé commémore la tragédie

Publié le 6 décembre 2019 à 15:27, modifié le 6 décembre 2019 à 17:24

Par: CIMTCHAU

Les étudiants du Cégep de Gaspé soulignaient aujourd’hui le tragique évènement survenu à la Polytechnique de Montréal. Il y a 30 ans, 14 jeunes femmes perdraient la vie.

Plusieurs affiches arborant des messages féministes étaient installées dans les corridors du Cégep. Un photomaton a aussi été organisé par l’Association étudiante du campus de Gaspé. Un moyen de souligner les événements du 6 décembre 1989.

« On est tous des femmes et on va tous aller à l’université. C’est dans un moment de nos vies assez important. Je crois que c’est important de se rappeler ce moment-là pour ne pas oublier et sensibiliser les gens à ça », mentionne un étudiante rencontrée.

« Il ne faut pas oublier ce qui s’est passé pour la mémoire des 14 femmes qui ont été tuées. Mais aussi pour se rappeler que ce n’est pas fini les inégalités entre les genres. C’est encore un combat d’aujourd’hui », ajoute la responsable de l’évènement, Katia Dourte.

Selon les étudiants, le combat du féminisme a fait du chemin depuis les 30 dernières années. Mais il reste encore du travail à faire.

« Il y a encore une culture masculine qui se fait encore. Il y a des femmes qui abandonnent les études à cause de l’ambiance qui règne. On voit que dans des milieux qui étaient réservés juste aux hommes, il commence à avoir plus de femmes qui rentrent dans ces programmes-là », explique Victoria Pineda, responsable de la coordination à l’Association étudiante.

« Ça avance, mais lentement. Lentement mais surement. Ça avance à quelques endroits, mais il y a des endroits que ça n’avance pas du tout », « C’est sûr que ça nous fait réfléchir et ça nous fait commémorer les victimes. On se dit qu’il faut que ça change et que l’on va être féministe tant qu’il va le falloir », ont ajouté d’autres étudiants rencontrés.

Certains préjugent persistent encore aujourd’hui.

« Moi aussi je suis dans un domaine particulièrement masculin, je suis en tourisme d’aventure. Je trouve ça dommage de voir qu’en raison du domaine dans lequel du étudie ou parce qu’on fait des trucs plus d’hommes, les femmes peuvent être vues différemment  », précise Katia Dourte.

Une marche en mémoire des 14 victimes de la Polytechnique s’est aussi tenue aux Îles-de-la-Madeleine.