«Il y a des clôtures qui sont installées à travers la province. Pour quelle raison il n’y en a pas dans le Restigouche ?»,

Deuxième plus longue route provinciale du Nouveau-Brunswick, le maire de Dalhousie ne décolère pas alors que plusieurs de ses citoyens ont été blessés ou tués après être entrés en collision avec un orignal sur la route 11.

«Je pense que la question n’a jamais vraiment été demandée au gouvernement d’installer des clôtures. À travers la Commission, je pense que c’était notre meilleure option», croit l’élu.« Les originaux, ce n’est pas des petites bêtes. Veut veut pas, quand t’as une petite voiture comme une Honda Civic, si tu le frappes de plein fouet, c’est sûr que tu ne t’en sors pas», explique-t-il.

Selon les statistiques provinciales, une quarantaine de collisions impliquant des orignaux et chevreuils sont comptabilisées chaque année dans le Restigouche. Depuis 2019, 175 carcasses d’animaux sauvages morts ont été récupérées entre Belledune et Saint-Léonard.

Des clôtures anticervidés ont été installées à certains endroits par le ministère des Transports en 2018 et 2019. Mais il en faut en plus, selon le maire de Dalhousie. Les autorités affirment que des panneaux d’avertissement lumineux devraient faire leur apparition d’ici la fin de l’année.

«Des panneaux, tout le monde le sait qu’il y a des orignaux! Ils ont des grandes pattes et je peux te garantir que ça ne prend pas 4-5 secondes que c’est rendu en avant de toi et c’est trop tard. C’est des clôtures qu’on a de besoin, pas des panneaux de signalement», réclame-t-il.

Élus et citoyens souhaitent éviter qu’un autre drame impliquant une bête se reproduise.