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Plus de 150 personnes assistent au dévoilement d’une sculpture de Riopelle

Publié le 23 juin 2018 à 17:24, modifié le 24 juin 2018 à 13:04

Par: CIMTCHAU

Plus de 150 personnes ont assisté au dévoilement de la sculpture du «Poisson» de  Riopelle et au lancement de l’exposition «La révolution Borduas: Espaces et liberté» au musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul samedi.

La sculpture a été installée sur le parvis extérieur du Musée, contribuant ainsi à enrichir l’imposante collection d’œuvres publiques enjolivant, pour le plaisir des passants, la Ville de Baie-Saint-Paul. «Nous sommes très heureux d’accueillir au Musée une œuvre majeur de Jean-Paul Riopelle, la sculpture Le Poisson, un don de M. Champlain Charest, dont la valeur est estimé à 2 millions $», a expliqué directeur général du musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, Jacques St-Gelais Tremblay.

Réalisée en 1974, cette sculpture se distingue par la présence d’éléments appartenant au langage symbolique propre à l’artiste. De facture semi-abstraite, l’œuvre rappelle l’attachement de Riopelle à la nature et, plus particulièrement, son usage d’une imagerie animalière. De plus, Le Poisson présente un intérêt particulier puisque cette sculpture est liée à la fameuse sculpture-fontaine La Joute, dont la réalisation, débutée en 1969, a fait l’objet de nombreux commentaires par les spécialistes en histoire de l’art. Cette oeuvre contribue à la compréhension du travail de Riopelle, dont les premières sculptures datent du début des années 1960 car elle permet de comprendre les liens entre sa peinture à l’huile et sa sculpture; les empâtements devenant modelage et le pouce de l’artiste remplaçant le couteau à peindre.

«La révolution Borduas: Espaces et liberté»

Cette exposition thématique présente plus d’une soixantaine d’œuvres picturales et photographiques de Paul-Emile Borduas, dont certaines rarement exposées et nous permet d’apercevoir le monde qui fut le sien, lui qui fut animé d’un profond désir de révolutionner la société

Paul-Émille Borduas est un peintre clé de notre histoire, et ce 58 ans après sa mort et 70 ans après la publication du Refus Global.