Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Plainte sur le bilinguisme contre Air Canada

Publié le 4 mars 2019 à 15:15, modifié le 4 mars 2019 à 21:08

Par: CIMTCHAU

Encore une plainte contre Air  Canada au sujet du respect de la loi sur le bilinguisme. Cette fois-ci c’est à l’aéroport de Bathurst que l’offre de service en français aurait fait défaut.

Le député conservateur fédéral Alupa Clark a déposé une plainte au commissariat des langues officielles contre Air Canada. Lors de son récent passage à l’aéroport de Bathurst il lui a semblé  que les deux employés présents au comptoir d’Air Canada étaient unilingues anglophones. Une situation qu’il trouve déplorable :

« Moi j’ai grandi à Shippagan 10 ans, et pour moi la Péninsule c’est francophone et Bathurst c’est un aéroport bilingue fédéral et en plus Air Canada est soumis à la loi. »

Il juge que ce problème ne devrait pas arriver à Bathurst : « je sais que c’est pas toujours facile pour Air Canada. Des fois il y a des aéroports comme Prince Georges, dans les territoires du Canada, mais là on parle de Bathurst, on est pas au centre-ville de Toronto, on n’est pas non plus dans une région nordique éloignée de tous. »

Le député libéral Serge Cormier croit que tout citoyen qui se sent lésé peut faire une plainte :

« Vous savez que n’importe qui qui ne peut pas se faire servir dans la langue de son choix, il y a des mécanismes en place pour déposer des plaintes à ce niveau-là. Alors si monsieur Clarke pense qu’il y a eu manquement à ce niveau-là, il avait le droit de faire une plainte. »

Mais en tant que passager Serge Cormier n’a jamais vécu une telle expérience :

« Moi vous savez je voyage pratiquement toutes les semaines de l’année, je suis dans cet aéroport-là pratiquement toutes les semaines et jamais, je dis bien jamais ça m’est arrivé de ne pas me faire servir dans la langue de mon choix. Je connais le personnel de l’aéroport de Bathurst, il y a du personnel-là qui est très compétant. »

Alupa Clarke conçoit difficilement que son cas soit une situation isolée et il affirme que même si ce l’était « un cas isolé c’est un cas de trop. »

Air Canada ne souhaitait pas commenter la situation, mais affirme avoir en tout temps du personnel bilingue en devoir.