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Plage de Charlo: Pas de nettoyage dit le gouvernement du Nouveau-Brunswick

Publié le 10 juin 2022 à 16:11, modifié le 10 juin 2022 à 16:11

Par: Félix Côté

Alors que la saison estivale arrive officiellement la semaine prochaine, la ville de Charlo effectuait nettoyage annuel de la plage. Toutefois les travaux ont brusquement été suspendus, après une réprimande du gouvernement.

Le nettoyage annuel de la plage de Charlo venait de débuter cette semaine. Ramassage du bois, raclage du sable, il s’agit d’un service offert par la municipalité depuis maintenant six ans.

« Tu sais, on le faisait parce que les gens l’appréciaient, il y avait des gens qui le demandaient. C’est des frais au village, mais ça, ce n’est pas important pour nous autres, on offrait un service qu’on sentait essentiel, mais là aujourd’hui on ne peut plus », explique le maire de Charlo, Gaetan Pelletier.

Les travaux, à peine entamés, sont brusquement interrompus. Le ministère de l’Environnement du Nouveau-Brunswick refuse qu’on touche à la bande riveraine, en vertu de la loi sur l’assainissement des eaux et de la modification des cours d’eau et des terres humides.

« Il faut s’assurer que les gens comprennent, que ce n’est pas le village de Charlo qui a décidé ça, puis ce n’est pas la municipalité de Charlo, puis ce n’est pas l’administrateur, puis ce n’est pas le maire, pis ce n’est pas le conseil. C’est le gouvernement du Nouveau-Brunswick qui a pris la décision », dément le maire Pelletier.

La plage de Charlo a toujours été populaire. Elle attire touristes et visiteurs…  comme cet homme revenu s’établir dans la région,

«Il explique qu’avant, il n’y avait pas de ramassage, que les gens se faisaient des feux avec ce qu’ils trouvaient et que c’est ce qui nettoyait la plage au cours de l’été, mais il croit qu’avec toute les réglementations d’aujourd’hui les gens sont menottés ».

Plusieurs citoyens se sont plaints via les médias sociaux. D’autres voient de l’incohérence dans les règlements.

« Cette femme croit qu’un nettoyage doit être fait. Que ce soit : pour les gens qui veut en profiter, pour les touristes et pour les familles qui y vont avec les jeunes enfants. »

« Indigné, cette homme se refuse à croire qu’ils ne veulent pas ramasser les plages. La semaine dernière il s’y promenait avec son chien alors qu’il a aperçu des oiseaux morts. C’est à croire qu’ils ne veulent plus qu’on y aille s’exclame-t-il. »

« Cette homme dénonce la situation entre les pétrolière et le gouvernement et parle de l’ironie de la décision. Si c’est ça leur manière de protéger l’environnement lance-il avec un ton sarcastique.»

Une chose est certaine la municipalité n’a pas l’intention de payer une amende au ministère… et laissera la plage dans cet état.

« On ne s’assiéra pas sans dire un mot, on va s’informer, on va se tenir au courant on va voir », scande le maire.

D’ici là pour profiter de la plage les vacanciers devront porter des sandales.