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Place aux jeunes Bas-Saint-Laurent et ses partenaires dévoilent les résultats d’une étude exclusive

Publié le 7 octobre 2021 à 17:10, modifié le 7 octobre 2021 à 17:10

Par: CIMTCHAU

Comment attirer de jeunes diplômés de 18 à 35 ans dans notre région? C’est la question à laquelle l’organisme Place aux jeunes Bas-Saint-Laurent a tenté de répondre, à l’aide des chercheurs Frédéric Laurin et Marco Alberio.

Ils ont dévoilé les résultats de leur recherche, visant à connaître les facteurs d’attraction de la main-d’œuvre pour des étudiants universitaires de Montréal et de Québec.

L’éloignement de la famille et des amis serait la principale barrière qui découragerait les jeunes à venir s’établir en région alors que la proximité avec l’environnement naturel les motiverait à s’y installer, selon l’étude.

« Cette recherche régionale exclusive est une première dans le domaine. Ces résultats mettent en lumière ce que les jeunes recherchent en entreprise ainsi qu’en région et amènent de nouvelles pistes de sensibilisation et de solution afin de mieux répondre aux besoins du marché du travail et de la nécessité d’un Bas-Saint-Laurent toujours plus attractif », explique l’organisme.

Cette étude a été menée en juin 2020 auprès de 774 étudiants universitaires de Montréal. La recherche s’est penchée sur les facteurs organisationnels, les facteurs régionaux et les perceptions des répondants envers le Bas-Saint-Laurent.

Principales conclusions

La première partie de la recherche portait sur les facteurs organisationnels soient les pratiques et les caractéristiques des organisations (entreprises ou autres) qui contribuent à y attirer des candidatures d’étudiants, peu importe la région. La majorité des répondants désirait d’abord trouver un sens à leur travail avant même de poser un regard sur les modalités salariales. En effet, 93,9% des personnes sondées ont affirmé vouloir travailler pour une organisation où leur travail aura un sens. Par ailleurs, 90,6% souhaitaient travailler pour une organisation qui leur permettra de relever des défis à la hauteur de leurs compétences.

Une majorité de personnes sondées avait une perception plutôt positive notamment quant au lien de proximité avec la nature, le coût de la vie et des logements ainsi que l’absence d’embouteillage au Bas-Saint-Laurent.

Enfin, selon l’étude, les perceptions négatives de la région concernaient le transport en commun ou la vie nocturne. « Il y a, chez plusieurs répondants, une préférence pour un mode de vie urbain, avec une diversité des commerces et restaurants, un agenda culturel riche ou encore, la présence de transport en commun ».

La peur d’être déraciné et isolé socialement fait aussi partie des barrières qui empêcheraient les diplômés de s’établir ici.