Légumes chez Reno a profité d’un début de saison hâtif pour ouvrir sa cueillette de fraises au public. Si toutes les conditions le permettent, il pourrait s’agir d’une année hors de l’ordinaire.

« Cette année, c’est quand même assez surprenant. On a eu une saison qui était plus hâtive que normale. On ne s’attendait pas à ça. Dans ma carrière, je n’ai jamais vu commencer les fraises aussi tôt. » explique le propriétaire, Reno Poirier.

« On a une année presque record cette année. On a une saison très hâtive aussi, car nos fraises sont arrivées pratiquement deux semaines à la l’avance. Alors, j’ai vraiment hâte de voir ce que la fin de saison va nous réserver » ajoute son fils, Frédéric Poirier

Reno Poirier  et son fils racontent qu’ils ont connu des difficultés l’année dernière. L’arrivée tardive des travailleurs étrangers ainsi que la sécheresse ont été des facteurs nuisibles. Ils espèrent que ces problèmes sont derrière eux.

« L’année passée, dû à la Covid-19 et la sécheresse, on avait eu une saison assez difficile sur plusieurs points de vue, mais cette année, on dirait que dame nature nous a renvoyé la balle. » raconte Reno Poirier

« L’année dernière, on a eu un peu de misère. Les fraises avaient toutes mûri toutes petites en raison de la grosse chaleur en début de saison, mais cette année, on a une belle température et nos fraises devraient rester belles et grosses » précise Frédéric.

Depuis la semaine dernière, les gens peuvent maintenant cueillir leurs propres fraises. D’ailleurs, il y a un taux d’achalandage élevé ici à Grande-Anse.

« C’est notre petit rituel chaque année, on vient supporter le local et on récolte nos petits fruits. Vous dites qu’elles sont plus sucrées ici ? Elles sont plus sucrées ici, je l’ai aime bien. »

« Oui! Je viens tous les printemps. »

« Ç’a été très achalandé en fin de semaine. Il y a une possibilité dépendamment de l’achalandage, que peut être qu’on sera obligé de fermer une journée pour donner une chance aux fraises de mûrir. C’est un heureux problème » mentionne l’agriculteur de Grande-Anse.

Pour ceux qui souhaitent se rendre sur place, n’attendez pas trop les fraises s’envolent vite.