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Pénurie d’enseignants: Plusieurs départs à la retraite prévus pour 2030

Publié le 28 septembre 2022 à 17:02, modifié le 28 septembre 2022 à 20:08

Par: Allyson Dubé

Toutes les solutions sont bonnes pour contrer la pénurie de main-d’œuvre en éducation. Déjà, des enseignants prêtent main-forte en sortant de la retraite. C’est le cas notamment de Christine April, qui suppléante en ce moment à l’école secondaire Ste-Marie de Saint-Jean-de-Dieu.

« Il y a tellement de besoins, que de juste faire une journée de temps en temps, ça peut vraiment dépanner, mais vraiment dépanner du monde, pi c’est le fun d’avoir quelqu’un qui a de l’expérience dans une école. À moins d’être ben ben ben écœuré de son travail, c’est le fun aussi de se sentir valorisée. »

Le centre de service scolaire de Charlevoix pourrait perdre 27% de ses enseignants en 2030. Pour Fleuve-et-des-Lacs, c’est plus ou moins 6%, alors que pour Rivière-du-Loup-Kamouraska, environ un professeur sur 5 sera éligible à la retraite, soit 19%. Ce personnel d’expérience pourrait bien sûr  prolonger sa carrière tout en contribuant aux solutions.

« Ce qui a de beau quand tu es suppléante, c’est que tu choisis tes écoles, tu choisis le temps. Je n’étais pas prête à arrêter complètement puis, juste enseigner une journée, deux jours semaines, ça faisait mon bonheur, pi arrêter complètement j’ai trouvé ça difficile, j’ai essayé un petit peu, mais ça pas marché, le mois de septembre, je trouvais ça long. », racontait Christine April.

 

Par contre, cette pénurie demande plusieurs solutions. Il n’est pas impossible qu’on aille piger dans le domaine de la santé pour certains domaines d’études comme l’expliquait Vincent Pelletier, directeur général adjoint au centre de service scolaire du Fleuve-et-des-Lacs.

«Certains programmes, ça pourrait être intéressant, notamment les programmes pour les préposés aux bénéficiaires, où on a des gens du milieu de santé qui pourraient répondre à nos besoins en formation professionnelle. »

La source du problème, c’est que de moins en moins de jeunes cheminent en éducation.

«Il faudra avoir des nouveaux diplômés dans les programmes en éducation pour faire en sorte justement de combler l’ensemble de nos postes, parce qu’on a des besoins de personnel.», a commenté Vincent Pelletier.

Selon Nancy Couture, directrice générale du centre de service scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, on compte sur l’accueil et le côté stimulant des régions pour attirer le plus de nouveaux enseignants possible.

« On a des écoles de 12 élèves à près de 200 élèves au primaire. Ça fait en sorte que tout le monde se connait, tout le monde s’entraide. Il y a vraiment une culture de proximité chez nous.»

2030 est encore loin. Bien des jeunes d’ici là pourrait aussi décider de faire un Baccalauréat de 4 ans en enseignement.