Adam Landry-Gagnon suit une formation en électricité. Actuellement dans le contexte de pandémie, ses camarades et lui ont des cours à distance jusqu’à la mi-octobre. Il s’agit de cours théoriques. Il interpelle le milieu pour que les cours de pratique puissent être à nouveau donné. « On a besoin de prendre nos outils, de faire des montages. On ne peut pas faire du papier pendant un mois parce qu’il faut le mettre en pratique pour comprendre, » explique Adam Landry-Gagnon. « On a aucun problème à respecter les mesures, on respecte les consignes à la lettre, mais on aimerait ça qu’on nous donne un peu de loose et reprendre en classe, (…)on ne veut pas de diplôme gratuit, on veut rien se faire donner, mais on veut juste retourner à l’école dans des conditions optimales.» ajoute l’étudiant.

Le jeune homme envisage des alternatives si la reprise à l’école n’est pas possible :  » Est ce qu’on peut bénéficier d’une plage horaire qui est plus grande pour pouvoir reprendre des cours qui ont manqué comme cela a été fait l’an passé ? On aimerait mieux envisager ça que de faire de la théorie pendant longtemps,» demande l’étudiant.

Une problématique pour toutes les formations basées sur la pratique

Adam Landry-Gagnon parle au nom de sa classe mais la situation est similaire dans d’autres formations qui ont beaucoup de pratique :  » Imaginez en charpenterie, ils ont encore plus de pratique que nous !» affirme le jeune homme. Il ajoute que tous les élèves n’ont pas toujours la facilité d’apprendre derrière un ordinateur.

L’étudiant aimerait que les autres élèves du Pavillon de l’Avenir fassent connaître leur souhait de reprendre les cours pratiques pour essayer de faire changer la situation.