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Pavage Réparations Francoeur craint de perdre ses travailleurs saisonniers

Publié le 23 février 2018 à 16:20, modifié le 23 février 2018 à 17:23

Par: CIMTCHAU

Une entreprise de Saint-Jean-Port-Joli lance un cri du cœur.  Pavage Réparations Francoeur craint de perdre ses employés saisonniers en raison du trou noir.

L’entreprise se prépare à une nouvelle saison de pavage. Mais, cette année, les travailleurs saisonniers se sont fait couper une partie de leurs prestations d’assurance-emploi. «Les employés se cassent la tête.  Comment va-t-on faire pour payer nos  maisons? Comment va-t-on faire pour manger», a déclaré un employé chez Pavage Réparations Francoeur, Nelson Francoeur.

Les prestations sont passées de 22 semaines à 14 semaines. Il s’agit d’un trou noir de 8 semaines, l’équivalent de 2 mois sans revenu. «On se prépare à perdre nos employés. Le temps presse», a lancé le propriétaire de l’entreprise.

La baisse du taux de chômage est responsable de la diminution du nombre de semaines de prestations.  Serge Francoeur aimerait bien donner plus de travail à ses employés, mais son domaine d’activités est saisonnier. «Je vais aller me chercher un pot d’aspirine, puis je vais avoir mal à la tête longtemps. Il faut garder nos hommes d’expérience. C’est primordiale pour la survie de la compagnie», a-t-il souligné.

De son côté, la députée fédérale Sylvie Boucher réclame des changements au gouvernement fédéral. «Il faut développer un statut saisonnier pour les entreprises. Pour contrer le trou noir, ça prend aussi une aide d’urgence», a-t-elle proposé.

La pression est grande sur le ministre Jean-Yves Duclos. «Il faut que le gouvernement mette ses culottes, puis qu’il rajuste ses échelles pour que les saisonniers aient droit à leur chômage pour reprendre leur travail saisonnier», a fait remarquer Serge Francoeur.

Au Cabinet du ministre Duclos, on répond: «Nous évaluons avec attention différentes options et travaillons à trouver des avenues pouvant aider les travailleurs saisonniers faisant face à cette situation difficile».  Les solutions se font toujours attendre.