Beaucoup d’appelés, mais peu d’élus pour la chasse à l’orignal. Cette année : 5115 permis ont été délivrés dans la province. Avec une bonne population d’orignaux, plusieurs auront la chance d’abattre ce gros gibier. « C’est stable spécialement au Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick. On détermine le nombre d’originaux qu’on peut se permettre d’abattre sans affecter la population » explique Paris Ouellette, biologiste des ressources naturelles au Nouveau-Brunswick.

C’est une activité très populaire dans la région du Nord-Ouest. « C’est un gros gibier, c’est convoité . C’est un méchant challenge la chasse à l’orignal » déclare Michel Lizotte, guide professionnel d’Edmundston.

« On fait bien des affaires là c’est une tradition » « C’est du divertissement on a un chalet à Rivière-Verte alors on y va pour se divertir » « C’est le fun c’est un sport puis un loisir,  pas mal tout le temps tous les ans j’y vais » racontent des amateurs.

« Habituellement toutes les années il y a un grand nombre de personnes qui mettent leur nom pour pouvoir obtenir leur permis, c’est un grand événement dans la région » dit la biologiste aux ressources naturelles.

Les premiers de coup de feu n’ont pas encore retenti, mais les adeptes de la chasse se préparent déjà.  « La saison se prépare quand tu termines la première, on est un peu mordu de la chasse à l’orignal un peu partout. Ça prend que l’original est tombé là puis tu ne t’attendais pas qu’il tombe là non plus donc tu as besoin d’avoir de bons équipements et la bonne aide aussi» selon Michel Lizotte.

Et, les chasseurs à l’original dépensent sans compter, ce qui permet aux magasins spécialisés de la région de faire de bonnes affaires. « C’est très bon pour le business très bon pour le Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick beaucoup de chasseurs de l’extérieur qui s’en viennent fait que c’est excellent ça va très bien et tout vire à 100 %. Au niveau de la chasse, Ils dépensent quand même assez » annonce Éric Collin, propriétaire de Pronature à Edmundston.

« On ne regarde pas les dépenses bien souvent, fait que c’est d’être dans le moment puis de vivre ça aussi, il n’y a pas de prix » ajoute Michel Lizotte.

La chasse à l’orignal sera lancée mardi prochain jusqu’au samedi 30 septembre.