Nergica, c’est le tout nouveau nom du TechnoCentre éolien qui, jusqu’à maintenant, se consacrait principalement à l’énergie éolienne. Le centre de recherche ouvre maintenant ses horizons à l’énergie solaire.

«Le futur risque d’être un mixte. Il faut s’assurer d’aller chercher les attributs. Par exemple, on a du vent la nuit, mais on n’a pas de soleil. Au niveau de l’ensoleillement, on est béni aussi au Québec», explique le directeur général de Nergica, Frédéric Côté.

Le directeur général trouve que le Québec a pris du retard en matière d’énergie solaire. Il souhaite permettre à la province de mieux se coller à la réalité mondiale et canadienne.

«On voit ce qu’il se passe sur les autres marchés. On ramène ça chez nous et on peut diffuser ça aux partenaires québécois et canadiens. On contribue à s’assurer que le Québec et le Canada demeurent à la page», affirme Frédéric Côté.

Nergica ne délaisse pas pour autant le domaine de l’éolien.

«Que ce soit au niveau du climat froid, du Big Data, des tendances et des équipements, le travail ne manque pas en énergie éolienne. C’est encore la composante principale de nos activités», ajoute le directeur général.

Les étudiants du Cégep de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine pourront aussi bénéficier de ce nouveau virage.

«Le fait que nous ayons aussi un milieu de recherche tout près, dans lequel on travaille en énergie solaire et en énergie éolienne, fait en sorte que lorsqu’on offre un programme de formation, on peut le coupler avec des expériences pratiques», stipule le directeur du Cégep de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, Yves Galipeau.

«Cet été, nous allons accueillir une dizaine d’étudiants collégiaux qui vont venir travailler avec nos professionnels de recherche sur des projets en énergies renouvelables», mentionne Frédéric Côté.

Les nouvelles activités du centre de recherche donnent des idées au directeur du Cégep de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

«L’élargissement du mandat du TechnoCentre éolien aux énergies solaires viendrait naturellement avec des programmes en énergies renouvelables. On a notre AEC en maintenance éolienne, mais on peut penser à d’autres programmes qui pourraient émerger», dit Yves Galipeau.