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Myriophylle à épi : un plan pour protéger les lacs et les cours d’eau du Québec

Publié le 16 juillet 2018 à 16:19, modifié le 16 juillet 2018 à 16:19

Par: Communique de presse

L’Union des municipalités du Québec et des représentants de plus d’une vingtaine d’organisations concernées par la problématique de la propagation et de la prolifération du myriophylle à épi se sont réunis aujourd’hui à Montréal, à l’occasion d’une journée d’échanges. Cette plante exotique envahissante, aussi surnommée plante « zombie », prolifère notamment dans le lac Témiscouata.

Le myriophylle à épi, une plante exotique envahissante, est actuellement présent dans au moins 180 lacs et rivières du Québec. Il entraîne des impacts environnementaux importants, dont la perte de biodiversité et nuit aux activités récréatives sur les plans d’eau ainsi qu’à la réputation de la beauté et de la qualité des lacs du Québec.

Issus de divers milieux, les participants ont discuté des impacts de l’envahissement de la plante sur leurs environnements respectifs et de l’urgence que le gouvernement du Québec agisse pour lutter contre la prolifération du myriophylle à épi. Parmi ceux-ci, mentionnons les impacts sur les activités de baignade, de pêche, de navigation et les impacts économiques, dont la dépréciation des valeurs foncières.

Les participants se sont entendus sur la nécessité de mettre en place un programme national, qui serait une première au Québec. Les organisations souhaitent que le gouvernement du Québec accorde les fonds nécessaires à la création de ce programme qui comprendra un volet prévention, gestion, financement de la recherche et appui au milieu.

Outre l’UMQ, plusieurs organisations ont pris part à cette journée d’échanges, entre autres, les membres fondateurs de l’Alliance pour un programme national de gestion du myriophylle, soit la Société de conservation du lac Lovering, l’organisme RAPPEL-Coop de solidarité en protection de l’eau, l’Agence de Bassin Versant des 7, l’Association des pêcheurs sportifs du Québec et le Conseil québécois des espèces exotiques envahissantes (CQEEE).

« Au terme de la rencontre, tous les participants ont fait part de leurs attentes envers le gouvernement du Québec afin que ce dernier initie, dès cette année, un programme national de gestion du myriophylle à épi. Si des gestes ne sont pas posés rapidement, le Québec pourrait se retrouver avec une contagion exponentielle d’une plante qui menace chacun de nos cours d’eau et rivières », souligne Jean-Claude Thibault, porte-parole de l’Alliance.

« Les membres du Caucus des municipalités locales de l’UMQ ont identifié l’enjeu du myriophylle à épi comme prioritaire dans leur plan d’action 2018-2019. La journée d’échanges a permis de lancer une mobilisation sans précédent pour lutter contre la propagation et la prolifération de cette plante aquatique envahissante qui cause déjà des torts, tout particulièrement dans les municipalités de villégiature. Cette première rencontre a également permis d’identifier des pistes pour prévenir l’apparition du myriophylle à épi dans les plans d’eau non-atteints. Le Caucus amorcera d’ailleurs prochainement une étude à cet effet », a ajouté Joé Deslauriers, maire de Saint-Donat et vice-président du Caucus.