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Milieu du tourisme encore rempli de questions

Publié le 28 mai 2020 à 17:29, modifié le 28 mai 2020 à 17:29

Par: CIMTCHAU

Plusieurs élus demeurent toujours sur leur faim au lendemain de l’annonce faite par la ministre du Tourisme du Québec. Si les amateurs de camping se réjouissent de pouvoir débuter leur saison la semaine prochaine, d’autres secteurs restent encore aujourd’hui dans l’inconnu.

Pour ce qui est de la réglementation des plages et des haltes routières, la ville de Gaspé est toujours en attente.

« Il manque beaucoup de morceaux au puzzle pour être capable de dire qu’on va avoir une saison touristique qui va avoir du sens », explique le maire Daniel Côté

Même chose du côté de Percé.

« Je dirais que ce n’est peut-être pas suffisant ce qu’on a appris hier, on veut séquencer, c’est tout à fait normal, mais on ouvre un territoire pour l’hébergement, mais on n’a pas trop d’idée sur la restauration », ajoute Cathy Poirier, mairesse de Percé.

Pour le maire de Gaspé, les questions sans réponses ne peuvent être résolues à la dernière minute.

« On a besoin d’en savoir davantage pour préparer et opérer une saison touristique, d’embaucher le personnel requit d’acheter le matériel requis également, » précise M. Côté.

Et pour la mairesse d’une ville qui dépend de l’industrie touristique comme Percé, le gouvernement n’est pas assez clair sur ce qu’il fera si la saison devait s’arrêter abruptement.

« On est toujours avec le dilemme d’une saison qui pourrait être interrompue. Donc on a aucun message qui nous rassure du fait que s’il y avait quelque chose, « inquiétez-vous pas, vous ne serez pas laissés pour compte » », souligne Mme Poirier.

Si plusieurs attentes impatiemment de nouvelles annonces d’autres se résignent. C’est le cas de Gilles Shaw, propriétaire de l’Auberge Internationale Forillon.

« Ça va être très difficile dans une auberge de jeunesse de faire respecter la distanciation. Tous nos locaux, que ce soit la cuisine des voyageurs où ils peuvent se faire à manger, que ce soit la salle à manger, que ce soit les douches que ce soit les dortoirs surtout. Dormir en dortoirs ces temps-ci c’est presque impensable » explique M. Shaw.

Lui qui accueille parfois jusqu’à 5000 personnes en un été en provenance de l’extérieur du pays à 85% pense à la santé avant tout.

« Je n’ai pas du tout envie qu’il devienne malade ici, il y a aussi notre village et nos vies à nous », dit-il.