Certains médicaments comme ceux pour la fièvre et les douleurs et même pour  le rhume se font de plus en plus rare. Des étiquettes « rupture de stock »se font de moins en moins rare dans les pharmacies du Nouveau-Brunswick. « Depuis plusieurs semaines il y a une pénurie tant nationale qu’internationale sur les produits d’usage pédiatrique. C’est suite à des problèmes de production. » , explique Mario Levesque, pharmacien à la pharmacie Familiprix d’Edmundston.

« Ce n’est pas des médicaments qui sont essentiels à la vie, on ne mourra pas si on en a pas, c’est sûr que c’est plate quand l’enfant fait de la température mais ça ne m’inquiète pas plus que ça. » , indique une mère de 5 enfants.

Mais quel en est la raison? « Plusieurs compagnies ont du faire du délestage de diminuer les chaines de production donc  c’est une conséquence à laquelle se produit une pénurie. »

Il est important de ne pas céder à la panique selon le pharmacien. « Il y a un petit peu de panique qui peut entourer ça, mais je pense qu’il ne faut pas paniquer mais on essaye tout de même de trouver des solutions pour palier à répondre aux besoins des patients. On voit qu’il y a des gens qui s’approvisionnent en plus grande quantité qu’habituellement. »

« Ça ça m’inquiète. Ça m’inquiète plus ça que la pénurie des produits. » , mentionne une mère de famille.

Le pharmacien se fait rassurant, alors qu’il existe des alternatives. Par exemple si certains sirops sont manquants, des comprimés peuvent être écrasés et dilués dans un liquide. « Parfois on peut avoir 2 produits qui ont les mêmes ingrédients mais avec des concentrations différentes donc nous les pharmaciens on va pouvoir permettre d’adapter les doses appropriés pour le patient. »

Et il n’y a pas que ces produits qui se font de plus en plus rare. « Des laits maternisés aussi ont été affectés par des ruptures d’inventaire donc ça fait partie disons au niveau de la population pédiatrique, un impact au niveau des ruptures d’inventaire. »