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Médecine vétérinaire : La Pocatière tourne la page

Publié le 8 décembre 2022 à 16:34, modifié le 8 décembre 2022 à 17:21

Par: Emie Charpentier

Même si le Kamouraska se bat depuis sept mois pour se faire entendre, il n’y aura aucun revirement dans le dossier de la formation en médecine vétérinaire, qui sera implantée à Rimouski.. Le programme ne verra pas le jour dans la région.

La Ville de La Pocatière n’obtiendra pas son programme de médecine vétérinaire. Même si la région a tenté de faire valoir ses arguments, Québec a refusé de changer d’idée.

« Oui déçu de ce dossier-là, déçu aussi de l’attitude du gouvernement, mais on passe à autre chose. », évoque André Simard, maire de Saint-Roch-des-Aulnaies.

Les membres du comité de mobilisation pour la médecine vétérinaire ont rencontré récemment les acteurs de l’implantation du programme. La doyenne de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal a confirmé que l’option La Pocatière n’a jamais été considérée.

« On se sent mieux au moins depuis qu’on a appris que La Pocatière n’avait pas été considérée dans l’équation. On ne le savait pas, personne ne nous avait répondu à cette question qui n’est pas si compliquée que ça à répondre. », souligne Sylvain Roy, préfet de la MRC du Kamouraska.

« Toute la collaboration qu’on a eue au niveau des maires, des citoyens dans ce dossier-là. Pour moi c’est une fierté. On a été écouté, entendu, est-ce que la finalité est ce qu’on aimerait, non. », mentionne Vincent Bérubé, maire de La Pocatière.

Toutefois, de futures ententes de collaboration avec l’ITAQ sont possibles, mais il est encore trop tôt pour discuter de la teneur de celles-ci.

« On va garder une certaine vigilance là-dessus, c’est-à-dire qu’étant donné que l’argent, les fonds qui sont investis pour la médecine vétérinaire c’est des fonds publics, bien pour nous c’est sûr est certains que cet enjeu là est encore très important. », explique Vincent Bérubé.

« Pendant 22 ans, l’agroéconomie était ici. Avec l’Université Laval. Donc le milieu universitaire on l’a. », ajoute Sylvain Roy.

De son côté, l’ITAQ entend développer des partenariats avec les acteurs économiques de la région et bonifier ses infrastructures dans le but de répondre aux besoins de l’UQAR au moment opportun.