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Masques jetables dans les écoles : des solutions recherchées

Publié le 25 janvier 2021 à 17:29, modifié le 25 janvier 2021 à 17:29

Par: CIMTCHAU

Parmi les nouvelles mesures sanitaires imposées par Québec, il y a la distribution de 2 masques de procédure par jour et par élève au secondaire. Ce qui en représente des milliers…qui se retrouvent, en majorité, à la poubelle.

Sur une durée d’un mois, le centre de services scolaire du Fleuve et des Lacs va distribuer 75 000 masques. Autant de déchets qu’il faut traiter. «C’est épouvantable le nombre de masques, mais il n’y a pas de solution de revalorisation», explique la gestionnaire Isabelle Bergeron.

Les responsables ont donc opté pour l’enfouissement. «La chose la plus économique et environnementale qu’on peut faire présentement, c’est de les envoyer à notre régie intermunicipale des déchets dans le site d’enfouissement. Malheureusement c’est ça, la meilleure solution qu’on peut faire», ajoute la coordonnatrice.

Il y a bien des entreprises qui proposent de les récupérer, mais elles recyclent uniquement la tige en métal pour le nez. Le reste est jeté ou brûlé. «Ça pourrait représenter entre 10 et 15000 dollars chaque mois. Pour un petit centre de service scolaire comme nous qui a juste 1500 élèves», complète Isabelle Bergeron.

 

Le Collège Notre Dame de Rivière-du-Loup a toutefois retenu cette option et absorbe la facture de 600 dollars pour revaloriser ses 15 000 masques usagers, pendant un mois. «Il les récupère, il les déchiquète et il récupère la petite partie en métal. La partie en tissu est brûlée, ça fait de l’électricité et cette électricité-là, ça donne une deuxième vie au masque», explique le directeur du service aux élèves du Collège Notre Dame de Rivière-du-Loup, Carl Dubé.

L’établissement a installé des boîtes dans les salles de classe. «Une fois que les boîtes sont pleines, on rappelle la compagnie et ils viennent les rechercher et nous ramènent d’autres boîtes», ajoute le directeur.

 

Un aspect écologique qui séduit les élèves.«Moi je trouve ça bien, parce que ça fait moins de pollution que si on les jetait tous à la fois» affirme une étudiante. «Le matin et puis le midi on le change, on le met dans le petit bac que nous donne madame Desjardins», ajoute un de ses camarades.«Ça fait moins de pollution un peu partout», complète une autre jeune fille.

 

4500 masques sont distribués et donc jetés chaque jour dans les établissements du centre de services scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup qui réfléchit également à la façon de les revaloriser.