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Impossible d’accoucher à l’hôpital de Notre-Dame-du-Lac en fin de semaine

Publié le 26 juillet 2018 à 16:20, modifié le 26 juillet 2018 à 16:29

Par: CIMTCHAU

Après le Kamouraska, c’est au tour du Témiscouata d’être frappé par un manque d’infirmières spécialisées en obstétrique. Il sera impossible pour les femmes enceintes d’accoucher à l’hôpital de Notre-Dame-du-Lac cette fin de semaine, du jamais vu dans l’histoire du centre hospitaliser.

Pour la première fois, les femmes enceintes ne pourront donner naissance à leur bébé à l’hôpital de Notre-Dame-du-Lac en raison du manque d’infirmières en obstétrique, entre le 28 juillet minuit et le 30 juillet 8h00. «C’est inquiétant parce qu’à l’hôpital de Notre-Dame-du-Lac, c’est tout nouveau. Ça va être la première fois que ça arrive. On savait que la période d’été serait difficile parce qu’on manque de personnel. Mais cela laisse quand même planer un doute sur la pérennité du service à long terme et à moyen terme au Kamouraska et au Témiscouata», a déclaré la présidente par intérim du Syndicat des professionnels en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Bas-Saint-Laurent, Cindie Soucy.

La direction du CISSS se défend qu’il s’agit d’une situation exceptionnelle pendant la période des vacances. Pour l’instant, il n’a pas d’autre découverture en obstétrique prévue en raison du manque d’infirmières. Plusieurs citoyens décrivent cette situation comme inacceptable. «C’est décevant. Le gouvernement serait censé être derrière nous pour s’assurer que ça n’arrive pas», a souligné un citoyen.

«Ça veut dire que les dames vont être obligées d’aller à Rivière-du-Loup. Ça fait quand même une bonne demi-heure. Des fois c’est urgent», a ajouté une autre citoyenne.

Et à cela s’ajoute 25 quarts de travail d’infirmières à l’hôpital de Notre-Dame-Du-Lac qui ne sont pas comblés entre le 15 juillet et le premier septembre prochain. Le CISSS du Bas-Saint-Laurent explique cette situation par le désistement de l’agence de placement de main-d’oeuvre indépendante, qui devait combler ces postes cet été. La pénurie d’infirmières toucherait l’ensemble de la province. La direction espère que sa stratégie de recrutement réussira à résoudre le problème.