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Manque de transport pour personnes à mobilité réduite

Publié le 10 juillet 2019 à 16:14, modifié le 10 juillet 2019 à 17:57

Par: CIMTCHAU

Les personnes à mobilité réduite de la Péninsule acadienne peinent à trouver des moyens de transport adaptés. Un homme, lui-même en fauteuil roulant, se propose d’organiser un  transport collectif pour les personnes à mobilité réduite.

« Moi je trouve que c’est un besoin, surtout avec la population qui vieillit. Le monde à mobilité réduite il y en a de plus en plus », affirme l’investigateur du projet de transport collectif adapté, Danny Thériault.

Depuis une décennie, il tente de mettre sur pied un projet de transport collectif adapté : « ça fait 10 ans, il n’y a rien qui change, il n’y a pas de compagnie qui l’a fait, personne d’autre ne l’a  »starté ». Je veux essayer de le faire pour aider tout le monde. »

Son projet, qui permettrait enfin d’offrir un transport digne de ce nom aux personnes à mobilité réduite, coûterait plus de 2 millions et demi à mettre sur pied. Mais avec le soutien financier des municipalités et des deux paliers de gouvernement, Monsieur Thériault croit qu’il pourrait rendre ce service gratuit.

Il affirme avoir reçu un accueil favorable des municipalités : « elles disent que c’est un bon projet. Là, j’ai juste parlé à une tout de suite, j’attends pour faire un  »meeting » avec toutes les municipalités de la Péninsule et les DSL, et j’ai rencontré un ministre. Il a trouvé que ce serait un bon projet aussi. »

Les besoins en transport adapté sont criants dans la Péninsule acadienne. Peu de services du genre existent dans cette région rurale. « Il n’y a que trois ou quatre taxis dans la région, il n’y a pas de service d’autobus, pas de service de train rien », explique-t-il.

Albanie Mallet est l’un de ceux qui profiterait beaucoup d’un nouveau service. En fauteuil roulant depuis un accident en 1975, le transport adapté lui permettrait de mener une vie plus active. « Il y a un véhicule qui essaye de faire quelque chose avec ça, présentement c’est ça que j’utilise, pour aller à l’hôpital et le docteur, mais à part de ça le transport adapté, dire que tu vas soit aller prendre un café, ou tu peux aller faire une tournée à la plage,  ces choses-là, il y a absolument rien de ça », déplore-t-il.

D’autant plus qu’Albanie Mallert a absolument besoin d’une voiture adaptée pour se déplacer puisqu’il est difficile pour lui de sortir d’une auto dite standard.

Danny Thériault espère offrir les premiers transports dans la Péninsule acadienne, puis étendre le service dans la région Chaleur, dans le Restigouche et pourquoi pas, dans le reste du Nouveau-Brunswick.