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Manque de main-d’œuvre : fermeture du camp Canawish

Publié le 31 mai 2018 à 13:06, modifié le 31 mai 2018 à 13:07

Par: CIMTCHAU

On en parle régulièrement, la région est aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre. Voilà que le phénomène s’étend également aux emplois étudiants. C’est le cas entre autres au Camp Canawish de Riviere-Ouelle qui devra fermer ses portes cet été.

Plus de 200 personnes handicapées mentalement ou physiquement n’auront pas l’occasion de profiter des services du camp cet été. L’organisation aurait célébré sa 45e saison, mais le problème est la main-d’œuvre étudiante. « On ne faisait pas beaucoup d’argent, mais on arrivait quand même à équilibrer nos budgets, c’est pas du tout une question financière, c’est une question de rareté de main-d’œuvre qualifiée et compétente. » explique Sylvain Thiboutot, Vice-président du Camp Canawish

Pour l’organisation du camp, le recrutement de main-d’œuvre est difficile depuis plusieurs années. Selon son vice-président,  « Le problème s’est accentué dans les 5 dernières années et davantage cette année même. Au 1er mai, on avait seulement 4 moniteurs de confirmer cet été alors que ça en prenait 14. » L’administration souhaite que cette situation soit temporaire. Elle désire trouver des solutions pour l’été 2019. On parle entre autres de stages reconnus avec des établissements d’enseignement. Par contre, la fermeture était nécessaire. « On courrait des risques de ne pas répondre aux normes de l’association des camps, on courrait des risques pour la sécurité des campeurs donc c’était la décision qui nous restait à prendre » ajoute M. Thiboutot.

Selon l’organisme Univers Emploi le camp n’est pas la seule organisation à souffrir de ce manque de main-d’œuvre étudiante dans la région. C’est le cas pour plusieurs restaurants ou commerces. « Tout le monde travail pour trouver des solutions pour stopper et diminuer les effets négatifs. Il y a des besoins, les ressources financières sont là, les structures sont là, mais c’est le manque de main-d’œuvre qui fait qu’on vit une situation si triste présentement.» explique Mme. Nancy Dumont, adjointe à la direction général d’Univers emploi.

La bonne nouvelle pour les administrateurs c’est que les usagers ont déjà souligné leurs volontés de revenir à l’été 2019.