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Malbouffe: les jeunes ciblés par la publicité

Publié le 22 mars 2023 à 16:30, modifié le 23 mars 2023 à 13:41

Par: Honorine Ngountchoup

En Gaspésie tout comme ailleurs au Canada, les vendeurs placent de la publicité s’adressant aux enfants près des caisses, accompagnée de produits de malbouffe, comme des bonbons ou des chips. Une étude de la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada démontre que cette pratique a un impact pour les enfants. Mais les adolescents eux aussi sont victimes de ces visuels, mis au-devant des comptoirs de paiement.

« Oui ça arrive assez souvent. Les bonbons sur le bord de la caisse là sont attirants. » dit un élève.
« Il y a toujours des bonnes barres de chocolat juste à côté de la caisse et des sacs de chips alors, des fois ça ne coûte tellement pas cher on se dit à 99 sous je vais l’acheter ça va être bon dans la bouche. » décrit une jeune.
« À 99 sous, c’est facile d’en prendre une à la fin. Les spéciaux puis tout là. » exprime une élève
Ces espaces de publicité et d’attrait sont les derniers points de vente juste avant la sortie du magasin. Ils diffusent de nombreuses informations incitatives pour amener les jeunes à consommer des aliments à faible valeurs nutritives.
« Mais c’est sûr qu’il y a des enfants qui sont un peu plus demandant alors ça arrive pour certains parents. » dit Lucie Bouffard, une parente.

Ces produits contiennent une forte proportion de sel, de sucre et de gras saturés. Mais les jeunes sont quand même conscients que de saines habitudes alimentaires sont importantes.
« Moi je fais beaucoup de sport ça fait que j’aime beaucoup, je mange beaucoup de fruits tout ça regarde, mais friandises aussi assez souvent. » dit un jeune.
« J’aime vraiment mieux les fruits parce que ça remplit plus le ventre puis ça m’aide à garder ma journée plus longtemps. » exprime une élève.
« J’essaie toujours de prendre les fruits le plus possible, mais c’est sûr qu’une petite friandise au dessert c’est quand même attirant. » souligne une adolescente.

Parmi les enfants et les adolescents, il y en a qui réussissent fermement à résister au charme de ces publicités flamboyantes.
« Mais si mettons que j’envoie à la caisse je ne vais pas les acheter, mais si je prévois d’en acheter je vais être en acheter. » suppose un jeune.
« Moi j’ai été chanceuse. J’ai une petite fille qui n’était pas de ce type-là qui ne me faisaient pas le bacon partout quand elle voulait, désirait quelque chose elle était très raisonnable je vous dirais. Vraiment. J’ai été chanceuse. » se réjouit Lucie Bouffard.

Les politiques visant à encadrer la publicité sur les produits alimentaires à faible valeur nutritive devraient aussi tenir compte de celles autour des caisses. Après tout un corps sain dans un esprit sain est une maxime qui ne se démode pas.